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FRANCHETTE, Jean-Baptiste (ca 1723-1773)
État civil
NOM : FRANCHETTE     Prénom(s) : Jean-Baptiste     Sexe : M
Date(s) : 1723 ca  / 1773-7-1 
Notes biographiques

S'il subsiste des zones d'ombre dans la vie de Jean-Baptiste FRANCHETTE, de nombreuses étapes ont néanmoins pu être établies au fil de son l'itinéraire : il chante la haute contre dans des cathédrales très diverses, d'abord entre Paris et Loire (Orléans, Chartres, Tours, Blois), puis dans l'est (Strasbourg, Besançon, Metz) et enfin le nord (Cambrai, Arras).

• [1723] : Selon l'âge indiqué à son décès, Jean-Baptiste FRANCHETTE serait né vers 1723. Le lieu n'est pas précisé.

• 18 décembre 1747, Paris : Laïc originaire du diocèse de Paris, il est reçu machicot [musicien] à la cathédrale Notre-Dame.

• 8 juin 1748, Orléans : Jean-Baptiste FRANCHETTE, qui sans doute chante à la cathédrale Sainte-Croix, reçoit la tonsure. Les registres capitulaires de cette période ayant été détruits, c'est indirectement, par le biais de sa réception ultérieure à Chartres, que l'on connaît ce passage à Orléans : il fournit alors ses lettres de tonsure établies à Orléans et datées du 8 juin 1748.

• 2 septembre 1749, Chartres : Jean-Baptiste FRANCHETTE, "clerc du diocèse d'Orléans", est reçu chanoine de Saint-Piat (chapelle attachée à la cathédrale offrant des prébendes aux chantres). Il remplace Guillain Joseph MOYARD, sorti. Il est lui même remplacé en août 1754 par Julien MUGUET.

• 20 juillet 1754, Tours : M° Jean-Baptiste FRANCHETTE, acolyte de Paris, et "alti tenoris" [haute-contre] est retenu à la collégiale Saint-Martin avec 700 livres jusqu'au 11 novembre suivant. On lui accorde un congé pour ses affaires. À la mi-novembre, on remet au chapitre général d'hiver 1755 la décision d'accorder une semi-prébende au sieur Franchette.

• 28 février 1755, Blois : Jean-Baptiste FRANCHETTE, "clerc du diocèse de Paris" – mention qui entre en contradiction avec celle relevée à Chartres en 1749 – prend possession de la chapelle Notre-Dame-sous-le-pupitre, octroyée par le chapitre de la cathédrale Saint-Louis. L'acte précise ses obligations de service en tant que musicien. Le plus souvent, cette prise de possession intervient plusieurs semaines voire plusieurs mois après l'arrivée du musicien afin que les chanoines se fassent une idée de ses talents.

• 27 mars 1756, Paris : Clerc du diocèse de Paris, il est à nouveau reçu machicot [musicien] à la cathédrale Notre-Dame.

• 1756, Strasbourg [Bas-Rhin] : Jean-Baptiste FRANCHETTE est reçu à la cathédrale Notre-Dame comme musicien haute-contre.

• 27 septembre 1760, Strasbourg: Musicien et chantre, il est démis de ses fonctions. Deux jours plus tôt, le chapitre avait aussi licencié Nicolas ALBERT, basse-contre.

• 18 juin 1763, Blois : Pierre Gaillard prend possession de la chapelle de Jean-Baptiste FRANCHETTE qui a démissionné purement et simplement entre les mains du chapitre mais on ne sait à quelle date [cela peut être plusieurs mois auparavant]. Ce qui est sûr, c'est qu'alors, FRANCHETTE n'est plus musicien à la cathédrale Saint-Louis.

• À une date inconnue, Besançon [Doubs] : FRANCHETTE s'installe à Besançon où il doit probablement chanter à la cathédrale.

• 7 décembre 1765, Metz [Moselle] : "Le maitre de musique a été autorisé a mandé a la haute contre de Bezançon qui se propose, qu’il peut venir s’il le juge a propos, produire son talent, que s’il agrée a la compagnie après l’avoir entendu, elle le recevra aux appointemens fixés pour cette voix et luy payera seulement les frais de son voyage" lit-on dans le registre capitulaire des chanoines de la cathédrale Saint-Étienne.

• 1er mars 1766, Metz : "Messieurs ont renvoyé a la prudence de leur conseil de terminer de la manière qu’il croira convenable l’affaire pendante au bailliage sur la demande de Franchette musicien haute contre venu de Besançon au sujet des frais de son voyage contre le maitre de musique" ; on ne connaît pas avec précision la date d'arrivée de ce musicien en Lorraine.

• 16 décembre 1772, Cambrai [Nord] : Jean-Baptiste FRANCHETTE, musicien de la collégiale Saint-Géry, perd sa femme Barbe Aubertot qui est inhumée paroisse Sainte-Croix dans le cimetière Saint-Éloy. Pierre-François ROSÉ, chantre de la collégiale Sainte-Croix, signe au bas de l'acte de sépulture.

• 1er juillet 1773, Arras [Pas-de-Calais] : Jean-Baptiste FRANCHETTE meurt à l'age d'environ 50 ans et il est inhumé dans le cimetière Saint-Nicaise, paroisse Saint-Nicolas-en-l'Âtre en présence des deux prêtres habitués. On ne précise rien quant à son statut et on semble même ignorer qu'il est veuf.

Mise à jour : 5 novembre 2021

Sources
A. Cl. Pfeiffer, La vie musicale dans les lieux de culte à Strasbourg..., 2014 ; F-Ad28/ G 312 ; F-Ad28/ G 552 ; F-Ad28/ G316 ; F-Ad41/ G 212 ; F-Ad41/G216 ; F-Ad57/ 2G46 (2MI 104/ 1)  ; F-Ad59/ 5MI 012 R 009 ; F-Ad62/ 5MIR 041/ 26 ; F-Ad67/ B Strasbourg / St-Étienne ; F-Ad67/ G 3447 ; F-An/ LL 232/ 22 ; F-An/ LL 232/ 27/ 1 ; F-Tours-Bibliothèque St-Martin/ registre capitulaire St-Martin ; J.Brosset, Le Grand Orgue, les maîtres de chapelle..., 1907.

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