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Pour citer Muséfrem
GAULTIER, Charles, à Tours (ca 1734-1781)
Complément de nom : à Tours
Autre(s) forme(s) du nom : GAUTIER
Date(s) : 1734 ca / 1781-9-2
Tout en conservant jusqu'à sa mort en 1781 son état d'ouvrier en soie, qu'il partage avec tous les autres membres de sa famille, Charles GAULTIER touche depuis 1765 au moins les orgues de la vaste et populeuse paroisse Notre-Dame-La-Riche, qui s'étend dans la partie occidentale de la ville de Tours, tout le long de la Loire. La fabrique lui a par ailleurs confié la gestion de l'horloge paroissiale.
• [1734], lieu inconnu, mais pas à Tours : Charles GAULTIER, fils de Charles, maître ouvrier en soie, et d'Anne-Madeleine Lecoua, vient au monde.
• 6 avril 1761, Tours : Il exerce la profession d'ouvrier en soie lorsqu'il se marie avec la fille d'un voiturier par eau, Jeanne-Marguerite Guichard.
• 17 février 1765, Tours : À l'occasion du baptême de leur fille Renée-Marie à Notre-Dame-la-Riche, il est mentionné pour la première fois comme organiste de cette paroisse, la plus peuplée de la ville.Avec sa première femme, Charles GAULTIER aura également deux autres enfants baptisés dans la même paroisse le 15 août 1763 et en 1769.
• À une date inconnue [celle qui est avancée dans l'ouvrage sur les Orgues d'Indre-et-Loire, le 25 septembre 1781, est erronée car à cette date, il est mort], "le sr Charles GAULTIER organiste ordinaire de cette eglise ayant representé que l’ancien bail fait entre les paroichiens et lui pour toucher l’orgue est expiré depuis longtems, qu’il a interêt de le renouveller pour s’assurer de cette fonction et ne pas perdre l’occasion qu’il pourroit trouver ailleurs le même avantage , ou un plus grand, sans être assuré de la place dont il a joüi jusqu'à present qu’enfin il prie les habitans de considerer que les honoraires qui lui ont été attribués jusqu'à ce jour sont trop modiques et qu’il conviendroit de les augmenter". Les fabriciers renouvellent le bail pour neuf années à compter de ce jour et lui verseront "pour honoraires la somme de cent dix huit livres en outre de celle de douze livres pour le souffleur qu’il sera obligé de se fournir lui-même, et comme il a été chargé depuis peu de monter l’horloge moyennant la somme de trente livres, il lui sera payé par chaque année pour le tout, tant qu’il sera chargé de l’horloge, la somme de cent soixante livre".
• 20 juin 1775, Tours : Devenu veuf, il se remarie en l'église Saint-Simple à Marguerite Bureau et signe GAUTIER. Il est mentionné comme organiste de la paroisse. On relève aussi la signature de Pierre THEVENOT, qui pourrait être l'organiste de l'église Saint-Pierre-le-Puellier. C'est le chanoine Viollet, de la collégiale Saint-Pierre-le-Puellier, qui donne la bénédiction nuptiale.
• 1776-1779, Tours : Quatre fils sont baptisés, Charles le 24 mars 1776, Claude et Thomas, des jumeaux, le 12 mars 1777 et Charles-Auguste le 13 janvier 1779. Tous meurent avant 1783. les parrains et marraines sont des parents ou amis, presque tous ouvriers en soie.
• 3 septembre 1781, Tours : "a été inhumé le corps de Charles GAULTIER, ouvrier en soie et organiste de cette Eglise, décédé la veille, agé de 47 ans, époux en secondes noces de Marguerite Bureau, en présence de sa femme, de Jeanne Gaultier, sa fille et de Pierre Maignan qui tous ont declaré ne savoir signer".
• 2 mars 1782, Tours : Sa veuve est payée par les fabriciers de la paroisse de La Riche la somme de 19 livres 13 sols 4 deniers "pour avoir touché l’orgue pendant deux mois, 6 livres soufflé pendant 6 mois et 6 livres pour avoir monté l’horloge pendant 6 mois".
Mise à jour : 3 janvier 2018