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GELÉ, Pierre Modeste (1760-1818)
Date(s) : 1760-2-15 / 1818-2-25
Pierre Modeste GELÉ, formé dans les années 1770 à la maîtrise de la collégiale royale de Saint-Quentin, en Picardie, devient l'un des deux sacristains de cet établissement. Après la perte de son emploi, il s'oriente vers l'enseignement : il est instituteur et professeur de musique à Douai sous l'Empire. Il meurt en 1818 dans la capitale.
• 15 février 1760, Fins [Somme] : Pierre Modeste GELÉ vient au monde. Il est le fils de Pierre, rentier [1807], et Marie Barbe Delevaque.
• 30 juin 1769, Saint-Quentin [Aisne] : Les chanoines de la collégiale royale choisissent sur concours deux nouveaux enfants de chœur pour remplacer ceux qui ont fini leur temps. Après avoir entendu chanter les candidats, ils élisent Jean Louis Rémi JULIEN, de cette ville, et modeste GELÉ, du village de Fins [à 30 km au nord-ouest de Saint-Quentin]. GELÉ est formé successivement par Louis JOLLIEZ et Bernard JUMENTIER.
• 5 juin 1778, Saint-Quentin : Le chapitre lui permet d'aller à Noyon [Oise] recevoir la tonsure en compagnie de Pierre Louis Nicolas DOLLÉ.
• Décembre 1790, Saint-Quentin : Modeste GELÉ figure parmi les signataires de la pétition collective des "ruriers, sacristains, maître de musique, musiciens & organiste" de la collégiale royale. Il est l'un des deux sacristains avec HENAULT. D'après la table des appointements des "officiers" et des fondations à acquitter d'octobre 1790 à février 1791, il percevait 7 livres 14 sols 7 deniers par semaine (pas de blé). Comme les ruyers, il est possible qu'il exerce des fonctions musicales et/ou cantorales.
• 25 août 1791, Saint-Quentin : Il est l'un des commissaires nommés par le conseil général de la commune afin d'auditionner les candidats aux postes de "chantres de convoy".
• 29 avril 1807, Douai [Nord] : Modeste GELÉ, instituteur des écoles primaires, se marie avec Marie Louise Joseph Leleu, une veuve de 33 ans. Son beau-frère, Pierre TROUVILLE, musicien, signe au bas de l'acte.
• 1809-1812, Douai : Pierre Modeste GELÉ, instituteur et professeur de musique, 49 ans, demeurant rue Saint-Jacques, déclare la naissance de deux enfants, Louis Modeste Parfait (11 novembre 1809) et Joséphine Hermence Théophanie (23 avril 1812). En 1812, il est accompagné par Pierre TROUVILLE, aussi professeur de musique et en 1812, par Auguste MARCHAND et de François DARGIROT, musiciens.
• 29 avril 1816, Douai : Il exerce toujours ces deux fonctions lorsqu'il vient déclarer le décès de son fils Louis Modeste Parfait.
• 25 février 1818, Paris : Modeste GELÉ, professeur de musique, il s'éteint à son domicile du n° 19, rue du Berry. Il semble être veuf, sa fille Héloïse Modestine est son héritière. Il y a une succession.
Mise à jour : 8 février 2023