GUERNIAU, Mathias, Organiste de St -Thégonnec (1700 av.-1746)

Originaire de la paroisse cornouaillaise d'Ergué-Gabéric proche de Quimper, Mathias GUERNIAU est organiste à Plestin [Côtes-d'Armor] puis à Saint-Thégonnec [Finistère].

• ?, Ergué-gabéric [Finistère] : D'après l'acte de mariage, Mathias GUERNIAU est originaire de cette paroisse cornouaillaise.

• On ignore où Mathias GUERNIAU a appris à jouer de l'orgue. Peut-être est-ce auprès de Pierre GUYOMARCH alors organiste de l'église d'Ergué-Gabéric ?

• 7 octobre 1700, Plestin [Côte-d'Armor] : Maître Mathias GUERNIO, originaire de la paroisse d'Ergué-Gabéric [Finistère] et organiste de celle de Plestin, épouse demoiselle Françoise Gelin, veuve de maître Yves Le Jeune, notaire.

• Entre 1701 et 1707, Plestin [Côte-d'Armor] : Mathias GUERNIO et son épouse Françoise Gelin acueillent la naissent de trois enfants. Les parrains et marraines appartiennent à un milieu aisé : chacun étant qualifié respectivement pour les parrains de noble homme ou de maître tandis que les marraines sont dites demoiselle et dame d'un lieu-dit. Dans deux actes, le père - Mathias GUERNIO - est qualifié d'organiste. En 1705, La famille demeure dans une "maison proche de ce bourg" tandis que deux ans plus tard, en 1707, elle paraît avoir déménagé puisqu'elle est dite résider "en la trefve de Tréoustal"

• 1708, Saint-Thégonnec [Finistère] : Il est probable que ce soit durant cette année que Mathias GUERNIAU commence à toucher les orgues de l'église Saint-Thégonnec suivant l'inscription qu'il grave sur la tribune : MATHIAS GUERNIAV ORGANISTE LAN 1708.

• 20 octobre 1709, Saint-Thégonnec : Mathias GUERNIAU signe un contrat pour toucher les orgues de l'église Notre-Dame tous les dimanches "durant l'espasse de cinq années consecutives pour le prix et some de 105 livres tournois chacqun an payables [par] quartiers de trois mois en trois mois". Son épouse, Françoise Gelin, signe également l'acte.

• 1722, 1731 et 1739, Saint-Thégonnec : La fabrique renouvelle le contrat de Mathias GUERNIAU, organiste. Ses gages sont alors de 150 livres par an qu'une quête sur toute l'étendue de la paroisse vient compléter. Il doit également entretenir l'orgue : la fabrique s'engage à lui payer les matériaux nécessaires ainsi qu'un souffleur et à lui verser, pour les neuf années, la somme de 30 livres.

• 8 juin 1722, Saint-Thégonnec : Après un procès de plusieurs années opposant la fabrique de l'église Notre-Dame et Mathias GUERNIAU à propos des gages de se dernier, la fabrique accepte devant notaires de payer, en deux termes, quatre années de gages à raison de 150 livres par an soit au total  600 livres payées en deux termes égaux.

• 1735, Saint-Thégonnec : Demeurant au bourg, Mathias GUERNIOU paie deux livres dix sols pour la capitation.

• 1744, 1745, Saint-Thégonnec : Habitant toujours au bourg, Mathias GUERNIOU paie 3 livres chaque année pour la capitation.

• 17 avril 1746, Saint-Thégonnec : Veuf de Françoise Gelin, Mathias GUERNIOU décède, "muny de ses sacrements". Le lendemain, son corps est inhumé dans l'église Notre-Dame.

Mise à jour : 17 juin 2023