HANNÈS DESJARDINS MONTLAIRY, Guillaume François (1713-1778)

Membre d'une importante famille de joueurs d'instruments à vents, Guillaume François HANNÈS DESJARDINS, dit MONTLAIRY, est flûte et hautbois de la Musique du roi. Il sert probablement une trentaine d'années, avant d'obtenir sa retraite. Aucun de ses enfants ne semble avoir suivi la voie musicale.

• [1713], Paris [probablement] : Guillaume François HANNÈS DESJARDINS dit MONLERY, fils de François Hannès Desjardins, hautbois des mousquetaires gris en 1738, et d'Anne Simon Marchand, voit le jour.

• av. 1738-av. 1767, Versailles : Guillaume François HANNÈS DESJARDINS MONTLAIRY est flûte et hautbois de la Musique du roi. Il apparaît à la Chapelle et à la Chambre dans l’État de la France de 1749, puis, parmi les vétérans dans l’État actuel de 1767. Dans l’État actuel de 1760, qui ne prend en compte que la Chambre, il est absent, mais il est bien présent dans un état de la Chapelle daté du 15 mai 1760 (O¹ 842, n° 48). Il est donc tout à fait possible qu’il ait pris sa retraite dès 1761. Il garde alors ses appointements de 1 600 livres.

• 15 avril 1738, Versailles : Guillaume François HANNÈS DESJARDINS dit MONLERY, âgé de 24 ans, ordinaire de la Musique du roi, fils de François Hannès Desjardins, hautbois des mousquetaires gris, demeurant à l’hôtel des Mousquetaires, et l’époux au château, et Louise Françoise Morel, âgée de 16 ans, fille de Nicolas Morel, officier du roi, demeurant avenue de Saint-Cloud, s’unissent en l’église Notre-Dame. Le père est sans doute le hautbois des mousquetaires nommé Hannès Desjardins Montlairy, qui jouait dans des spectacles en 1720 et 1726. Un contrat de mariage a été signé le 5 avril, devant un notaire versaillais.

• 28 juillet 1778, Versailles : Guillaume François HANNÈS DESJARDINS MONTLAIRY, ancien ordinaire de la Musique du roi, âgé de 65 ans, s’éteint dans sa maison de la rue Saint-Antoine, paroisse Saint-Louis. L’inventaire de ses biens dressé à partir du 22 septembre révèle la présence d’une centaine « d’outils de menuisier ébéniste », qui pourraient indiquer une activité de facture instrumentale. En novembre 1779, la maison est donnée à bail à un marchand de charbon du voisinage : la veuve s’est en effet installée rue Saint-Louis, probablement chez sa fille.

Mise à jour : 20 décembre 2020