Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Alpes-Maritimes
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Somme
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
LABLATINIÈRE, Jean (1757 ap.-1794)
Date(s) : 1757 ap. / 1794-12-15
Après avoir été précepteur particulier, Jean LABLATINIÈRE devient maître d'école, marguillier et chantre, successivement dans plusieurs paroisses du Morvan.
• [Après juin 1757 puisqu'il est mineur à son mariage], Autun : Jean LABLATINIÈRE est fils de Nicolas Lablatinière, couvreur à Autun, et de Jeanne Pernette. Avant de partir travailler à La Vesvre, paroisse de La Selle, il était "cy devant domicilié sur la paroisse Saint-Pancrace" d'Autun : peut-être est-ce là qu'il était né ?
• 4 juin 1782, La Selle [aujourd'hui La Celle-en-Morvan, Saône-et-Loire] : Dans ce village situé à 12 km au nord-ouest d'Autun, est célébré le mariage d'un jeune homme venu d'Autun, Jean LABLATINIÈRE, avec Reine Machin, fille mineure d'un journalier à la Vesvre. Le marié travaille (et sans doute demeure) également au château de La Vesvre, où il est "précepteur chez mr Moncharmon, fermier de la Vesvre". Mineur, il procède "de l'autorité d'Antoine Lablatinière son frère et tuteur, de la paroisse Notre-Dame d'Autun", qui est présent au mariage. Parmi les témoins, on note la présence de François Poupon, "jardinier à la Vesvre", et de Joseph Poupon son fils, signe des liens existant au sein du personnel du château.
Le métier de "précepteur" chez Mr Moncharmon au château de La Vesvre était un métier pour un jeune homme célibataire. Marié, Jean LABLATINIÈRE a trouvé un poste de marguillier [et peut-être déjà de chantre] dans une paroisse proche : Monthelon, à 8 km au sud de La Celle, et à 7 km à l’ouest d’Autun.
• 30 mars 1783 et 1er février 1786, Monthelon [Saône-et-Loire] : Un fils, François, et une fille, Reine, sont baptisés dans l'église paroissiale de Monthelon, où leur père, Jean LABLATINIÈRE, exerce comme "marguillier de cette paroisse". On retrouve dans le rôle du premier parrain François Poupon, "jardinier à la Vaivre, paroisse de la Selle".
• 28 octobre 1787, Monthelon : À cette date figure la dernière signature "Lablatinière" dans le registre paroissial de Monthelon. Il semble remplacé par Jacques Menot.
• 7 septembre 1788, La Selle [aujourd'hui La Celle-en-Morvan] : Jean LABLATINIÈRE est "maître d'école à La Croix", un hameau de La Selle, situé à 700 mètres de l'église paroissiale, lorsque son fils Claude, né le même jour, est baptisé.
• 5 janvier 1789, La Selle : Jean LABLATINIÈRE est dit explicitement "chantre" lorsque sa fille Reine, décédée la veille âgée de 3 ans, est inhumée. Il est présent à la cérémonie et signe.
Très peu de temps après, la famille déménage à nouveau pour aller s'installer à Sommant, village situé à 6 km au nord de La Celle-en-Morvan, de l'autre côté d'un petit massif forestier.
• 14 avril 1789, Sommant [Saône-et-Loire] : Une première signature Lablatinière est repérée au bas d'un acte de sépulture, d'autres suivent, régulièrement, attestant son activité au service de la paroisse. Le 4 mai 1789 Jean LABLATINIÈRE est dit "artisan audit lieu". En dehors de cette mention, le curé n'indique jamais sa fonction. Mais le 12 février 1792, aux baptêmes d'enfants jumeaux nés de son épouse, il est dit "chantre et marguillier de la paroisse". Cette notation établit une continuité avec celle du 5 janvier 1789 à La Selle et autorise à affirmer que Jean LABLATINIÈRE exerçait ces deux fonctions aussi en 1790.
• 26 frimaire an III (16 décembre 1794), Sommant : La citoyenne Reine Machin, "couturière en Moncelins, commune de Sommant", assistée de deux voisins, déclare le décès de Jean LABLATINIÈRE, "son époux en légitime mariage", mort la veille, "dans la maison où elle habite". Moncelins – aujourd'hui Montcelin – est un hameau situé à environ 900 mètres de l'église Saint-Martial, située au bourg de Sommant. Il se pourrait que la famille Lablatinière y ait emménagé depuis la suspension du culte, n'ayant plus besoin d'habiter au plus près de l'église. Aucun métier n'est indiqué pour le défunt.
Mise à jour : 13 mai 2021