Login
Menu et informations
LAPRET, Claude Étienne (1757-1849)
État civil
NOM : LAPRET     Prénom(s) : Claude Étienne     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : LAPREST
LAPREY
Claude-Estienne
Date(s) : 1757-1-25  / 1849-1-17 
Notes biographiques

Baptisé Claude-Estienne, c'est son second prénom seulement qu'utilisera ultérieurement Étienne LAPRET. Frère, beau-frère, cousin de musiciens, il devient lui aussi "musicien", dans sa ville natale de Besançon, sans que l'on sache au juste dans quel cadre il exerce. Puis, au début de la Révolution, avec l'un de ses frères, il effectue un long déplacement vers le sud de la France : c'est à Montpellier qu'on le retrouve, toujours "musicien".

• 26 janvier 1757, Besançon : Né la veille, Claude-Estienne LAPREST est baptisé en l'église paroissiale Saint-Pierre. Parrain et marraine savent signer. Ses parents, Gabriel Laprey / Laprest / Lapret, maitre menuisier, et Jeanne-Nicole Grillet, qui se sont mariés le 9 février 1751 à Dole [Jura] ont eu au total au moins 12 enfants, entre fin 1751 et la fin des années 1760.
 Il importe donc de remarquer qu'Étienne LAPRET n'est PAS frère (mais sans doute cousin) du musicien Pierre LAPRET qui, lui, est fils de Bernard Lapret, marchand puis sculpteur, et d'Anne-Claude Delin. À l'inverse, il est frère d'André LAPRET, né en 1754, futur musicien, et de Jeanne-Françoise Lapret, née en 1763, qui épousera le musicien Jean-Philippe ARNAUD en 1784.

• [1764-1774 environ], Besançon : Le jeune Étienne LAPRET aurait-il été formé à la musique dans une maîtrise de sa ville natale ?

• 27 mai 1784, Besançon : Aux côtés de son père Gabriel et de son frère Jean-Pierre, Étienne LAPRET est témoin au mariage de sa sœur Jeanne-Françoise avec Jean-Philippe ARNAUD, à Saint- Maurice. On retrouvera ce frère Jean-Pierre à ses côtés plus tard (voir ci-après au 24 mars 1795).

• 23 mai 1787, Besançon : Le sieur Claude-Étienne LAPRET et Rose Lapret, fille, "ses oncle et cousine maternels", sont les parrain et marraine du troisième fils issu du mariage de Jeanne-Françoise Lapret et du musicien Jean-Philippe ARNAUD. L'enfant est baptisé Claude-Étienne le surlendemain de sa naissance, paroisse Saint-Jean-Baptiste. Le métier du parrain n'est pas spécifié.

• 2 février 1790, Besançon : Le sieur Étienne LAPRET, "musicien", oncle maternel de l'enfant, est le parrain de Marie-Henriette, fille du sieur Philippe ARNAUD, lui aussi musicien, et de Delle Jeanne-Françoise Lapret son épouse. La marraine est une jeune cousine prénommée Marie-Henriette, "illitérée à raison de son bas âge".

• À une date qui reste à préciser, Claude-Étienne LAPRET effectue une longue migration vers le sud et s'installe, toujours comme musicien, à Montpellier. De Besançon à Montpellier, il faut compter 490 km par l’itinéraire pédestre le plus direct, soit plus de 100 heures de marche, mais sans doute moins de temps en empruntant la voie fluviale… 

• 5 messidor an II (23 juin 1794), Montpellier : On célèbre le mariage de deux migrants venus de loin. D'une part, Étienne LAPRET, musicien, "âgé de 34 ans" [en réalité : 37 ans et demi], natif de Besançon, fils légitime de Gabriel Lapret et de Jeanne-Nicolle Grillet, habitants au dit Besançon; d'autre part, Catherine-Hélène Borain, institutrice, âgée de 23 ans, native de Paris, et dont les parents habitent toujours Paris. Les deux mariés sont dits "habitant cette commune" [de Montpellier]. La jeune mariée proclame son identité professionnelle à travers sa signature : "C.H.Borain institutrice", suivi d'un paraphe bien maîtrisé.

• 4 germinal an III (24 mars 1795), Montpellier : À huit heures du soir, "dans la maison Joffroy, rue des ci-devant trésoriers de France", voit le jour un premier fils, Étienne-Thomas. On remarque qu'il naît exactement neuf mois après les noces, à un jour près. Son père, Étienne LAPRET, est dit "musicien" lorsqu'il déclare la naissance le 6 germinal, accompagné de son frère Jean-Pierre Lapret, 28 ans, "oncle du nouveau-né", lui aussi domicilié à Montpellier. La migration depuis Besançon avait donc été effectuée par au moins deux des frères Lapret (ensemble ? successivement ?).

• 20 frimaire an VII (10 décembre 1798), 25 germinal an VIII (15 avril 1800) et 15 fructidor an XII (2 septembre 1804), Clermont-l'Hérault : Trois enfants Lapret naissent dans cette petite ville situé à 40 km à l'ouest de Montpellier, successivement Pierre-Étienne, Rosalie-Toinette et Sophie. Le père est à chaque fois qualifié de "musicien". Aucun métier n'est indiqué pour la mère, mais il n'est pas exclu qu'elle poursuive son activité d'institutrice.

• [1805] : Le couple LAPRET / Borain quitte Clermont-l'Hérault pour Béziers, ville où s'était marié Jean-Pierre Lapret, artiste sculpteur, le 22 nivôse an IV (12 janvier 1796) et où il habite peut-être toujours.

• 19 juillet 1806, Béziers : Le sieur Claude-Étienne LAPRET est toujours dit "musicien". Avec dame Catherine-Françoise Borain, ils sont domiciliés à Béziers, rue des Prêtres n°43, où meurt leur fills Sophie Lapret, âgée de 1 an et onze mois.

• 7 octobre 1809, Béziers : Le sieur Claude-Étienne LAPRET est devenu "instituteur" lorsque leur fils Pierre-Maximilien [sans doute Pierre-Étienne] meurt à son tour, âgé de 10 ans. La famille vit à la même adresse que trois ans plus tôt, rue des Prêtres n°43.

• [Entre fin 1809 et fin 1811] : La famille Lapret/Borain quitte Béziers et revient à Montpellier.

• 28 janvier 1812, Montpellier : Une nouvelle fille naît chez les LAPRET / Borain, prénommée Marie-Madeleine-Éléonore. Claude-Étienne LAPRET est toujours instituteur. La famille habite "dans la maison Castan, rue de la Cure".

• 17 janvier 1849, Montpellier : À une heure du soir, "dans la maison Cambon, rue Farel", s'éteint le sieur Claude-Étienne LAPRET, musicien, âgé de 92 ans. L'acte rappelle qu'il est né à Besançon, domicilié à Montpellier, et qu'il était toujours époux de la dame Catherine-Hélène Borain, celle-ci dite "sans profession". On remarque qu'après la parenthèse où il avait exercé comme instituteur, son identité de musicien a ressurgi, en dépit du grand-âge.

• 1er avril 1857, Montpellier : Lorsque sa veuve, Dame Catherine-Hélène Borin, sans profession, décède dans la maison Bertrand, rue de la Blanquerie, elle est dite "veuve du sieur Étienne LAPRET, musicien". Huit ans après son décès, c'est bien l'identité de musicien qui subsiste pour Étienne LAPRET, malgré les années où il avait exercé comme instituteur.

Mise à jour : 27 juillet 2021

Sources
F-Ad34/ NMD Béziers ; F-Ad34/ NMD Clermont-l'Hérault ; F-Ad34/ NMD Montpellier ; F-Am Besançon/ BMS Besançon, St-Jean-Baptiste ; F-Am Besançon/ BMS Besançon, St-Maurice ; F-Am Besançon/ BMS Besançon, St-Pierre

<<<< retour <<<<