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Pour citer Muséfrem
LECOINTRE, Thomas Gabriel (ca 1715-1785)
Autre(s) forme(s) du nom : LE COINTE
LECOINTE
LE COINTRE
Date(s) : 1715 ca / 1785-6-27
Thomas LECOINTRE est chantre de l'église Saint-Martin d'Aubigny en Berry durant une dizaine d'années, avant le milieu du XVIIIe siècle, tout en exerçant le métier de menuisier.
• [1715], [Paris] : Selon l'âge (peut-être arrondi) donné à son décès, Gabriel-Thomas LECOINTRE serait né vers 1715. Selon les indications livrées par son acte de mariage, il est probablement originaire de la paroisse Saint-Sulpice à Paris.
• [À une date qui reste à découvrir], le jeune Parisien s'installe à Aubigny en Berry. Par quels cheminements est-il arrivé là, à plus de 160 km au sud de son lieu de naissance ? On pourrait être là face à un voyage de type formation professionnelle, effectué par un compagnon du Tour de France, mais cela reste une pure hypothèse.
• 14 février 1735, Aubigny[sur-Nère] : Gabriel-Thomas LECOINTRE, fils mineur de Jean Le Cointre, "bourgeois de Paris", se marie avec Magdeleine Belu, fille d'un huissier royal d'Aubigny. Les parents du marié ont envoyé procuration à Augustin Bonneau, "Principal du Collège de cette ville", ce qui donne un indice sur les fréquentations du jeune marié à Aubigny. Sa signature est celle du chantre. On remarque aussi la présence de François LABBÉ et la signature "Maillot", probablement le chantre Louis MAILLOT. On peut donc conjecturer qu'il appartient déjà au lutrin paroissial.
• 19 novembre 1735 : Une sépulture a lieu en présence de LABBÉ et LECOINTRE, chantres. On les retrouve assez souvent au coude à coude lors des cérémonies funéraires de la paroisse Saint-Martin.
• Années 1740, Aubigny : Thomas LECOINTRE est régulièrement attesté comme chantre de l'église paroissiale Saint-Martin. Ainsi, le 29 août 1742, les témoins sont à nouveau LABBÉ et LECOINTRE, chantres. Ils signent "Labbe" et "Le Cointre", ce dernier d'une manière assez impérieuse, en séparant "Le" et "Cointre".
Sa présence semble se raréfier durant la seconde moitié des années 1740. Peut-être cela est-il à mettre en lien avec une vie moins conforme aux normes sociales ?
• 7 janvier 1746, Aubigny : Le vicaire de la paroisse baptise Thomas, fils illégitime de Thomas LECOINTE, menuisier, né du même jour de Catherine Moreau. L'enfant est inhumé une semaine plus tard, en présence de François LABBÉ et Silvain NOUBLANCHE, chantres.
• 19 mars 1775, Aubigny : Lorsque le curé Bougenet procède à l'inhumation "dans le cimetière de cette paroisse" de Magdelaine Bellu, décédée la veille âgée de 76 ans, il la dit "femme de Thomas LECOINTRE, maître menuisier de cette ville". La défunte serait donc née vers 1699. Elle aurait donc eu une quinzaine d'années de plus que son mari.
• 28 juin 1785, Aubigny : Décédé "d'hier à l'hôtel Dieu de cette ville", Thomas LECOINTRE, menuisier, âgé de 70 ans, est inhumé "dans le cimetière des Augustins". Parmi les témoins, on reconnaît François CHATELAIN, ici qualifié de sonneur, mais généralement dit chantre.
En 1790, les chantres identifiés à Aubigny se nomment Nicolas MAILLOT et François CHATELAIN.
Mise à jour : 23 septembre 2020