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Pour citer Muséfrem
LEROI, Claude (1761-1845)
Autre(s) forme(s) du nom : LEROY
Date(s) : 1761-3-4 / 1845-1-11
Pendant une dizaine d'années, entre 1784 et 1793, Claude LEROI , né dans une paroisse voisine et fils de vigneron, enseigne aux enfants de la paroisse de Saint-Yon, petite localité située à une quarantaine de kilomètres au sud de Paris, tout en y exerçant aussi des fonctions cantorales. Au moment de la Terreur, il renonce même à porter le nom de son père, "depuis que le nom de roi est devenu odieux au peuple". Il meurt sous la Monarchie de Juillet.
• 4 mars 1761, Breux-Jouy, petit village situé à mi-chemin entre Arpajon et Dourdan, alors dans le diocèse de Chartres [Essonne] : Claude LEROI vient au monde et il est baptisé le lendemain paroisse Saint-Martin; il est le fils de Jean, vigneron (1789) et de Marie Anne Fauveau.
• 28 mars 1784, Saint-Yon [Essonne] : On relève pour la première fois sa signature comme maître d'école dans le registre paroissial. Il signe avec le bedeau Charles Vaillant au bas de l'acte de sépulture d'un mendiant mort noyé dans la fontaine de Saint-Yon.
• 27 janvier 1789, Saint-Sulpice-de-Favières, à 3 kilomètres environ de Breux-Jouy : Claude Le Roi, maître d’école en la paroisse de Saint-Yon, y demeurant, épouse Marie Catherine Barrué, fille majeure de Simon, vigneron.
• 29 juin 1790, Saint-Yon : Leur fille Marie Catherine est baptisée. Son parrain est Étienne Anquetin, concierge au château de Segrez, et sa marraine l'épouse de ce dernier.
• 22 septembre 1791, Saint-Yon : Leur fille Marie Marguerite voit le jour mais meurt aussitôt. Le 24, on l'inhume en présence de Nicolas FILLOT, chantre de la paroisse.
• 20 septembre 1792, Saint-Yon : Un fils est baptisé à son tour par le curé Daverdisse qui est également son parrain. La signature de LEROI est devenue beaucoup plus large et compliquée, presque excentrique.
• 25 novembre 1792, Saint-Yon : Lors de la clôture du registre paroissial; on relève la signature de LEROI, qui ajoute ensuite "greffier" [de la municipalité], cela semble expliquer l'importance qu"il se donne à présent.
• 21 septembre 1793, Saint-Yon : LEROI signe toujours de son vrai nom au bas d'un acte de décès.
• 2 novembre 1793, Saint-Yon : Le curé Daverdisse mis en état d'arrestation, le représentant du peuple Jean Pierre Couturier supprime la paroisse à la demande des habitants. Parmi les personnes convoquées, « Claude Leroi, maintenant dit Libre depuis que le nom de roi est devenu odieux au peuple, maître d’école et chantre, et encore greffier de la municipalité, et membre du comité de surveillance ». La paroisse est réunie à Boissy-sous-Saint-Yon.
• 18 novembre 1793, Saint-Yon : Au bas de l'acte de mariage du vigneron Jean Pierre Bienaimé, 28 ans, "Claude LELIBRE cidevant Roi" signe "LeLibre".
• 11 janvier 1845, Breux-Jouy : Claude LEROI meurt à onze heures du soir. Le lendemain, son fils Jean Claude, cultivateur et son gendre Étienne Désiré Cotentien, cultivateur, déclarent son décès.
Mise à jour : 8 janvier 2019
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