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LEVÉ, André (1747-1800)
État civil
NOM : LEVÉ     Prénom(s) : André     Sexe : M
Date(s) : 1747-9-10   / 1800-11-11
Notes biographiques

Fils d'un rubanier parisien, André LEVÉ accède à 24 ans à la tribune de la Chapelle royale de Versailles, comme suppléant de Luc MARCHAND. Bien que devenu titulaire en 1784, il ne touche pas les revenus de cette charge qui l'astreint à tenir les claviers pour tous les offices de la chapelle, hormis ceux qui sont assurés par la Musique du roi. En 1796, il retourne dans la capitale pour y "professer son état", mais on ignore s'il en a l'occasion avant son décès quatre ans plus tard.

• 10 septembre 1747 : André LEVÉ naît à Paris. Il est le fils d’Alexis Levé, marchand rubanier.

• Janvier 1771-10 août 1792, Versailles : Grâce à la protection de Madame Adélaïde, André LEVÉ est organiste de la Chapelle royale de Versailles, d'abord en survivance de Luc MARCHAND, qui lui destine une note à la fin de son livre d'orgue de 1772, puis, à partir de 1784, comme titulaire, bien que MARCHAND conserve ses appointements, ce qui oblige LEVÉ à mendier à deux reprises 200 livres supplémentaires pour obtenir un traitement décent. En 1790, il reçoit ainsi 600 livres à titre de gratification annuelle.

• 28 juillet 1789-18 août 1796, Versailles : LEVÉ est membre de la Garde nationale, qu'il ne quitte que pour cause d'infirmités.

• 6 juillet 1794, Versailles : Il obtient un certificat de civisme.

• 27 janvier 1796, Versailles : André LEVÉ obtient un passeport pour se rendre à Paris, où il compte s'établir pour y "professer son état", se trouvant sans ressources faute de paiement de sa pension.
• 10 octobre 1796 : André LEVÉ envoie une pétition au ministre de la Police générale pour obtenir la permission de résider à Paris. Il indique avoir été organiste de la Chapelle royale pendant 20 ans.
• 12 octobre 1796, Paris : Breuillard, commissaire de police de la division des Lombards, ayant recueilli des "renseignemens avantageux" sur sa moralité, approuve sa demande.
• 19 octobre 1796, Paris : Le ministre lui accorde satisfaction.

• 11 novembre 1800, Paris : André LEVÉ s'éteint à son domicile, rue Saint-Martin. Il est dit célibataire, mais l'un des déclarants est son beau-père, Jean-Baptiste Fossin. Le recensement de Versailles de 1792 précise en effet qu'André LEVÉ habite avec son épouse Marie Jeanne Fossin, de seize ans sa cadette, native de Charleville. Le couple s'est vraisemblablement séparé entre temps.

Mise à jour : 27 novembre 2020

Sources
Almanach de Versailles, 1773-1789 ; An/ O/1/842, n°23 ; F-Ac Versailles/ 1 F 361 ; F-Ac Versailles/ 1 F 362-364 ; F-Ad75/ 5 Mi 1 1143 ; F-Ad78/ 3E44/187 ; F-An/ F7/10764/B ; F-An/ MC/ET/XCVIII/606 ; F-An/ O/1/285 n°245 ; F-An/ O/1/286 n°99 ; F-An/ O/1/287 n°353 ; F-An/ O/1/287 n°512 ; Tablettes de renommée des musiciens

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