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MALAISÉ, Jacques (ca 1738-1818)
État civil
NOM : MALAISÉ     Prénom(s) : Jacques     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : MALAISET
MALAIZEZ
MALAISES
MALAISER
Date(s) : 1738 ca  / 1818-2-20 
Notes biographiques

Jacques MALAISÉ est documenté comme premier sous-chantre de la cathédrale Saint-Étienne de Metz entre 1777 et 1782. Il est probable qu'il soit toujours en fonction en 1790.Il poursuit une carrière ecclésiastique après la Révolution.

• 1738 : Jacques MALAISÉ vient au monde, sans doute à Metz.

• 1775-1777, Servigny-lès-Raville [Moselle] : MALAISET [orthographe peu sÜre, la signature est peu lisible] signe comme vicaire de la paroisse depuis le 8 juillet 1775 au 8 septembre 1777.

• 30 août 1777, Metz : Les sieurs Malaisé et Bertrand sont reçus par le chapitre "aux offices de 1er. Et second souchantres" lit-on dans le registre capitulaire. lit-on dans le registre capitulaire des chanoines de la cathédrale Saint-Étienne. "Messieurs ayant entendu chanter au chœur depuis quelques jours le sieur Malaisér, vicaire a Servigny léz Raville et le sr Bertrand vicaire a Malleroy [sic] qui se sont presentés en consequence de la conclusion du 23 de ce mois pour remplir les offices de Premier et Second Souchantres et en jugeant que leur voix peut convenir à l'Eglise les ont reçû sçavoir led. sr Malaizér en qualité de Premier Souchantre priant M.le Princier de vouloir à cet effet luy accorder sa nomination, et led. sr Bertrand en qualité de Second Souchantre, priant pareillement Mr le Chantre de luy donner sa nomination, et arrêté que lesdits srs Malaisér et Bertrand jouiront des mêmes traitemens et appointemens dont jouissoient les srs La Motte et Lainel qu'ils remplacent et aux mêmes charges et conditions, c'est à dire qu'ils rempliront avec zèle leurs fonctions et devoirs en lad. qualité de souchantres et se rendront assiduement au choeur a toutes les heures des offices pour y psalmodier avec le bas chœur, au moyen de quoy il leur sera payé par M. le Boursier annuellement la somme de cinq cent livres a chacun a compter du Premier Septembre prochain, tant pour se loger ou ils jugeront a propos que pour subvenir à leur entretien avec le revenu attaché auxd. offices, Mesdits sieurs consententans qu'ils jouissent en outre de la liberté de leurs messes et que celels qu'ils sont tenus d'acquitter à raison de leurs dits offices leur soient payées, pour par eux demeurer chargés de les dire ou faire dire sans que la compagnie entende en aucune façon s'engager a leur continer lesdits appointemens de cinq cent livres non plus qu'à leurs successeurs auxdits offices, qu'autant qu'elle sera satisfaite de leurs services, se reservant au contraire expressement de les retirer toutes les fois qu'elle avisera bon être".

• 28 novembre 1778, "Il a été mis à néant à la requête des srs Malizé et Bertrand, souchantres au suejt de la conclusion intervenue aux derniers chapitres généraux portant qu'ez jours semi doubles simples et féries, ils prendroient place parmy les chantres pour psalmodier avec eux les matines comme il se pratiquoit cydevant et ordonné qu'ils se conformeront à ce qui a été arrêté par lad. conclusion".

• 23 novembre 1782, Metz : Les deux sous-chantres présentent une requête "a ce qu'il plaise au chapitre les loger dans une de ses maisons a portée de la cathédrale, et dans le cas ou il ne pourroit pas devoir leur accorder un logement gratuit, leur en accorder un a loyer relativement a leurs facultés". Les chanoines désignent des contrôleurs afin de vérifier la crédibilité de cette démarche " et a quoy, il y aura lieu de fixer en conséquence la pointe qu'il a esté cydevant résolu d'etablir a leur egard pour les obliger d'assister aux offices". La compagnie semble mécontente des deux prêtres.
• 21 décembre 1782, Metz : Suite au rapport du doyen et après avoir pris connaissance de l'enquête menée par les rapporteurs, les chanoines, "s'étant fait representer les délibérations des 19 janvier et 25 septembre 1746 par lesquelles le chapitre a bien voulu accorder pour autant de tems qu'il luy plairoit a chacun des deux souchantres, outre la liberté de leurs Messes et le payement de celles qu'ils doivent acquitter a cause de leurs offices et qu'ils sont chargés de dire ou faire dire, la somme de cinq cent livres par an, tant pour se loger ou ils jugeroient a propos que pour subvenir à leur entretien avec le revenu attaché auxd. offices, à condition qu'ils s'en acquitteroient avec zèle et qu'ils se trouveroient assiduement a l'Eglise a toutes les heures des offices pour y psalmodier avec le bas chœur", décident de ne pas tenir compte de cette requête. Toutefois, "ils seront avertis par M.le Grand Chantre de se rendre exacts a leurs devoirs et obligations cy dessus et par luy muletés ou par M.le président du choeur pour telle some il leur plaira arbitrer lorsqu'ils y manqueront notament les jours doubles et ils seront obligés de porter chape a l'Eglise".

• 17 août 1783, Metz : Il signe comme témoin au bas de l'acte d'inhumation de Nicolas Bertranf, frère de Louis BERTRAND, dans le cimetière de la paroisse Saint-Victor. Jacques MALAISÉ signe à ses côtés. L'acte permet de connaître enfin son prénom jamais précisés dans les sources capitulaires.

• 20 février 1818, Condé-Northen [Moselle] : Il meurt à deux heures du matin. Il était le curé desservant cette paroisse, âgé de 80 ans.

Mise à jour : 6 mars 2021

Sources
F-Ad57/ 2G51 (2MI.....) ; F-Ad57/ 2G53 (2MI 110/ 1)  ; F-Ad57/ 2G53 (2MI 111/ 1)  ; F-Ad57/ 5MI 153/ 1 ; F-Ad57/ 9NUM/ 5E298/ 2 ; F-Ad57/ 9NUM/ 5E327/ 9

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