Login
Menu et informations
MARCANDIER, Jérôme (1732-1805)
État civil
NOM : MARCANDIER     Prénom(s) : Jérôme     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : MARQUANDIER
Date(s) : 1732-10-16   / 1805-2-20 
Notes biographiques

Jérôme MARCANDIER (1732-1805) est chantre, sacristain et instituteur des enfants de chœur du chapitre de Guise [Aisne] entre 1752 et 1790. Il obtient une pension de 200 livres en 1792, mais les fonds manquent. Son fils, le journaliste Roch Marcandier, intervient auprès du ministre de l'Intérieur pour obtenir leur déblocage.

• 16 octobre 1732, Lerzy [Aisne] : Jérôme MARCANDIER, fils légitime de Nicolas Marquandier, marchand, et de Catherine Regnault, paroissiens du lieu, voit le jour.

• Toussaint 1752-Saint Jean-Baptiste 1756, Guise [Aisne] : Jérôme MARCANDIER est second chantre du chapitre. Après une période d'essai, il est officiellement engagé le premier juin 1753.

• Saint Jean-Baptiste 1756-21 novembre 1790, Guise : Jérôme MARCANDIER est premier chantre, sacristain et instituteur des enfants de chœur du chapitre de Guise. Il touche pour cela (1790) 300 livres de gages, 50 livres pour les distributions manuelles et jouit d'un logement dont le loyer peut être évalué à 200 livres. Il semble par ailleurs tenir un pensionnat.

• 5 août 1760, Guise : Jérôme MARCANDIER épouse en la paroisse Saint-Pierre et Saint-Paul Marie Marguerite Josèphe Carpentier, native de Catillon-sur-Sambre [Nord], diocèse de Cambrai, fille majeure de Noël Carpentier et de Marie Françoise Béthune.

1790Vervins : Jérôme MARCANDIER est premier chantre et sacristain de la collégiale de Guise. En 1792, il affirme dans sa pétition "qu'il avoit trois cens livres de gages, en outre aux environs de cent cinquante livres de rétributions manuelles, non compris le logement qu'il avoit au pardessus tant pour lui que pour sa famille".

• 15 avril 1791, Vervins : Le District examine la requête de Jérôme MARCANDIER, premier chantre et sacristain de la collégiale de Guise depuis 1752, qui réclame une pension de 300 livres. Il lui accorde cette somme payable par quartier "à compter du jour auquel le chapitre de Guise a été fermé". Le 12 juillet suivant, le directoire du département entérine cette décision et décide l'nvoi du dossier au comité des pensions de l'Assemblée nationale. Cette décision ne semble pas avoir été suivie d'effets.

• 6 février 1792 : Jérôme MARCANDIER adresse une pétition au District de Vervins dans laquelle il présente sa situation. Depuis la suppression du chapitre de Guise, il n'a pas retrouvé d'emploi et se trouve dans le besoin. Il est marié et chargé de cinq enfants, dont un seul est indépendant. Il souffre d'infirmités liées à son âge. Il demande la pension à laquelle il peut prétendre en vertu de la loi du 26 août 1791.
• 16 mars 1792, Vervins : Le District rend un avis au sujet de sa pétition.
• 20 mars 1792, Laon : Le directoire du Département de l'Aisne reconnaît que le pétitionnaire a été employé depuis le premier juin 1753 comme chantre du ci-devant chapitre de Guise et qu'aux termes de la loi du 26 août 1791, il a droit à une pension de 200 livres payable par le receveur du District de Vervins. Son nom sera porté sur l'état des secours et pensions qui sera adressé au ministre de l'Intérieur pour obtenir les fonds nécessaires.
• 23 avril 1792, Paris : Roch Marcandier, fils du suppliant, remet une pétition au ministre de l'Intérieur dans laquelle il présente la situation difficile de son père et blâme les administrateurs du Département de l'Aisne de leur lenteur et de leur inefficacité. Il les accuse de favoriser les pensionnaires aisés au détriment des pauvres. Selon lui, ils auraient dû depuis longtemps demander des fonds au ministre.
Roch Marcandier (1767-1794), journaliste à Paris, proche de Camille Desmoulins, dénonça le Club des Jacobins dans son journal Le Véritable Ami du Peuple et soutint la cause fédéraliste. Il s'en prit violemment à Marat et à Saint-Just. Sa femme et lui périrent sur l'échafaud en juillet 1794.
• 27 avril 1792, Paris : Le ministre de l'Intérieur écrit aux administrateurs du département de l'Aisne pour les inviter à lui transmettre rapidement l'état des employés des anciens chapitres de leur département, pour qu'il puisse leur faire passer des fonds.

• 20 février 1805, Guise : Jérôme MARCANDIER, ancien chantre de la collégiale, pensionnaire ecclésiastique, époux de Marie Marguerite Carpentier, meurt dans sa maison du n° 23, rue Chantraine, à l'âge de 72 ans, trois mois et 24 jours.

Mise à jour : 4 janvier 1753

Sources
F-Ad02/ 5MI0551 ; F-Ad02/ 5Mi0760 ; F-Ad02/ BMS Guise ; F-Ad02/ L 1823 ; F-Ad02/ L1823 ; F-Ad02/ Q 865 ; F-Ad02/ Q 866 ; F-An/ F19/1122 ; F-An/ F19/1128

<<<< retour <<<<