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Pour citer Muséfrem
MARCHAND, Jean (1721 av.-1734)
Autre(s) forme(s) du nom : MARCHANT
Date(s) : 1721 av. / 1734-5-26
Jean MARCHAND ou MARCHANT, est organiste à Mehun, en Berry, lorsqu'il apparaît dans les dépouillements effectués. Il semble ensuite être devenu organiste de l'une des paroisses de Bourges, où il décède en 1734. Par sa femme, il était lié au monde de l'orgue parisien et aux CLICQUOT. Marie-Reine Renon évoquait "un organiste encore énigmatique" : cela reste toujours largement vrai... Appel est lancé à tous les chercheurs qui pourraient l'éclairer !
• 17 décembre 1721, Bourges : Selon Marie-Reine Renon, Jean MARCHAND achète la "Maison des trois Pigeons", située près de la Porte Ornoise, "jouxtant par-derrière les bâtiments de l'Oratoire".
• 15 avril 1722, Bourges : En l'église Saint-Jean-le-Vieil, Jean MARCHAND épouse Catherine-Magdeleine Mennessier, veuve de Nicolas-François Franchet [acte difficilement lisible] en présence de Simon REMY. Il semble que l'épouse soit originaire de Paris, paroisse Saint-Gervais.
• 5 octobre 1723, Bourges : Magdeleine-Catherine Menessier, "femme de Jean MARCHANT, organiste à Mehun", est la marraine de Jean-Gabriel, né de la veille, fils de Simon REMY, facteur d'orgues, et de Marie Fillon son épouse, baptisé en la paroisse Notre-Dame-du-Fourchaud. Le parrain est Jean-Gabriel Boyer, "officier du roi essayeur de la monnaie". Le mot "Mehun" comme lieu d'exercice du mari de la marraine est très nettement lisible dans l'acte de baptême. Il faut compter environ trois heures et demie de marche entre Mehun et Bourges.
• 27 mai 1734, Bourges : Jean MARCHANT, organiste, est inhumé dans l'église Saint-Jean-le-Vieil en présence de "Benoist, Charpentier, Popelin, Dureau, Rochon, Desmurs, Enfer, Bardet tous gagistes et habitués de cette paroisse", effectif de chantres exceptionnel. Aucun âge n'est indiqué, son épouse Magdeleine-Catherine Menessier est bien nommée. Il n'est pas certain qu'il ait été encore en poste à Mehun à la veille de son décès, il pourrait avoir été plutôt au service de cette paroisse berruyère où il est mort. L'inhumation dans l'église elle-même va dans le sens de cette hypothèse.
• 19 novembre 1734, Paris : Un acte de tutelle dit Catherine Menessier veuve de ce second mariage et demeurant à Bourges. Alexandre CLICQUOT est le beau-frère de sa fille Geneviève-Marguerite Franchet, à cause de sa femme Françoise. Il est dit "Maître facteur d'orgue demeure rue Saint-Martin, paroisse Saint-[Laurent]". Il signe "Clicquot".
• 19 septembre 1740, Bourges : Magdeleine-Catherine Menessier, veuve de Jean MARCHANT, vend la maison des trois Pigeons à É. Dumoutet qui, en 1751, l'occupe toujours comme le remarque la veuve du gantier Tigot lorsqu'elle reconnaît que sa propre demeure jouxte celle de cet épicier "qui a remplacé J. MARCHAND, organiste".
L'identité professionnelle de Jean MARCHAND a donc perduré à travers les années...
Mise à jour : 27 septembre 2020