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MARVILLE, Jean-Baptiste (1759-1810)
État civil
NOM : MARVILLE     Prénom(s) : Jean-Baptiste     Sexe : M
Date(s) : 1759-3-26   / 1810-11-7 
Notes biographiques

Cordonnier et marchand épicier à La Fère, en Picardie, Jean-Baptiste MARVILLE est également employé à la collégiale Saint-Montain dans les années qui précèdent la Révolution. Il a aussi chanté quelque temps à la paroisse desservie dans le même édifice.

• 26 mars 1759, Sissonne [Aisne] : Jean-Baptiste MARVILLE, fils de Joseph, employé dans les fermes du roi, et de Marie Anne Joly, voit le jour. Il est baptisé le lendemain.

• 18 janvier 1780, Remies [Aisne] : Jean-Baptiste MARVILLE, cordonnier demeurant à La Fère, paroisse Saint-Montain, âgé de 20 ans, se marie avec Marie Rosalie Herbert, 23 ans, fille d'un blatier [marchand de blé ou de grains] en présence de Jean-Baptiste Potelin, son bel-oncle, employé dans les fermes du roi. Le mariage est célébré en cette paroisse car son oncle Marville en est le curé.

• 1782, La Fère [Aisne] : Il est reçu chantre à la collégiale Saint-Montain.
• 28 septembre 1782, La Fère : On relève la première fois la mention de MARVILLE comme l'un des deux clercs [chantres] de la paroisse Saint-Montain. La collégiale et la paroisse partagent le même édifice de culte. Il signe la première fois dans le registre à la date du 10 septembre mais sans mention d'un état. Son confrère est François Xavier LAMY. Il remplace Nicolas Laurent LE FEVRE, décédé le 4.

• 27 juin 1784, La Fère : Il signe pour la dernière fois le registre en tant que clerc de la paroisse. C'est Rémy Charles Joseph GIROUARD qui lui succède à la paroisse.

1790, La Fère : Il exerce toujours la fonction de chantre à la collégiale et perçoit annuellement des gages de 300 livres.

• 27 décembre 1790 : Jean-Baptiste MARVILLE, demeurant à La Fère sur Oise, pétitionne pour obtenir une pension ou une gratification qui le dédommagerait de la perte de sa place de  chantre du ci-devant chapitre de Saint-Montain de La Fère.
• 6 août 1791, Chauny : Le District, considérant que l'article 13 du décret du 24 juillet 1790 sur la Constitution civile du clergé semble ne devoir s'appliquer qu'à ceux que la durée de leur service rend dignes d'une considération particulière, et singulièrement à ceux que l'âge et les infirmités mettent hors d'état de se procurer les moyens de vivre, constatant qu'il n'a servi en qualité de chantre que l'espace d'environ huit ans et "que sa jeunesse lui permet encore de trouver des ressources dans un autre état, et que de fait il exerce actuellement une profession capable de lui assurer sa subsistance", estime qu'il n'y a pas lieu de délibérer sur sa demande.
• 22 août 1791, Laon : Le directoire du Département, après examen des pièces du dossier, décide de ne pas donner suite à la demande de MARVILLE.

• 7 mars 1793, La Fère : Jean-Baptiste MARVILLE, marchand épicier et cordonnier, marié à Marie Rosalie Herbert, déclare la naissance de leur fille Rosalie Séraphique en présence de Jean Marie Henic, marchand à Nouvion-le-Compte et de Marie Honorée Herbert, tante.

• 10 mars 1801, Crépy [Aisne] : Jean-Baptiste MARVILLE, marchand demeurant à La Fère, âgé de 42 ans, se remarie avec Jeanne Adrienne Navelot, 40 ans, native de Reims, fille d'un cultivateur.

• 27 juillet 1803, La Fère : Il déclare la naissance de leur fils Louis Joseph en présence d'Étienne Israel, cultivateur à Morfontaine et de Christophe Charpentier, lieutenant au premier régiment d'artillerie à pied de La Fère, 32 ans.

• 17 juillet 1805, Danizy [Aisne] : Il signe comme témoin et ami au mariage de Rémy GIROUARD.

• 7 novembre 1810, La Fère : Jean-Baptiste MARVILLE, marchand épicier, s'éteint à 3 heures du matin à son domicile.

Mise à jour : 27 avril 2023

Sources
F-Ad02/ 5MI 0059 ; F-Ad02/ 5MI 0275 ; F-Ad02/ 5MI 0275-276 ; F-Ad02/ 5MI 0277 ; F-Ad02/ 5MI 0294 ; F-Ad02/ 5MI 0433 ; F-Ad02/ 5MI 0517 ; F-Ad02/ Q 411

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