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PATART, Antoine (1734-1797 ap.)
État civil
NOM : PATART     Prénom(s) : Antoine     Sexe : M
Date(s) : 1734-6-25  / 1797-1-18 ap.
Notes biographiques

 Dans la seconde moitié du dix-huitième siècle, Antoine PATART est à la fois chantre au couvent des oratoriens de Saint-Paul-aux-Bois [Aisne] et clerc séculier de la paroisse du lieu. Ce n'est qu'en 1795 qu'il obtient une pension.

• 25 juin 1734 : Antoine PATART naît à Marest, diocèse de Noyon [Marest-Dampcourt, Aisne]. Il est le fils de Claude Patart, clerc de la paroisse, et d'Anne Parvillé.

• [vers 1757], Saint-Paul-aux-Bois [Aisne] : Antoine PATART devient chantre au couvent des oratoriens.

• 2 avril 1760, Saint-Paul-aux-Bois : Antoine PATART, clerc [séculier] de la paroisse, signe l'acte de sépulture de Marie Marguerite, fille de Marie Joseph Bara, mendiante "ambulante" non mariée, morte à 4 heures du matin à l'âge de 2 ans et demi environ en cette paroisse, où sa mère et elle "s'étoient réfugiée [sic] depuis quelques jours". PATART avait signé un premier acte le 19 février précédent, mais sa fonction n'était pas indiquée.

• 9 février 1762, Saint-Paul-aux-Bois : Antoine PATART, majeur, épouse Véronique Lévêque, fille mineure de feu Jacques Lévêque, laboureur, et Bricette Clouet. 

• 1790Saint-Paul-aux-Bois : Antoine PATART est toujours clerc laïc et maître d'école de la paroisse et chantre à la maison des oratoriens. Il perçoit en cette dernière qualité 400 livres en argent et (sans doute) une centaine de livres en nature.

• [1792] : Antoine PATART, clerc laïc et maître d'école à Saint-Paul-aux-Bois, demande une pension en tant qu'ancien employé du couvent des oratoriens ; il indique que ces derniers lui versaient 400 livres de gages.
• 13 octobre 1792, Chauny : Le District donne son avis. PATART s'y conforme dans les jours qui suivent en produisant son acte de réception de maître d'école à Saint-Paul-aux-Bois.
• 18 février 1793, Chauny : Le District donne une nouvelle fois son avis.
• 9 avril 1793, Laon : le directoire du Département, considérant que la loi du premier juillet 1792 n'est applicable qu'aux chantres et musiciens des chapitres supprimés, estime que le pétitionnaire ne peut entrer dans les dispositions de cette loi en tant que maître d'école et arrête "qu’il n'y a lieu à délibérer".

• [vers 1794] : Après l'échec de cette première démarche maladroitement argumentée, PATART pétitionne derechef. Il se dit ex-chantre des oratoriens de Saint-Paul-aux-Bois et demande à être reconnu pensionnaire de la République pour 33 ans de service en cette qualité en cette communauté. Il produit un certificat du prieur des oratoriens du 8 novembre 1792 qui certifie la vérité de son exposé et un certificat (non daté) du citoyen Bocquet, ex-économe de la maison, qui porte que les émoluments de PATART étaient de 500 livres. Dans une autre pétition, il se prétend créancier de la République d'une somme de 540 livres, "que lui doit la ci-devant maison de l'oratoire, pour salaire comme chantre et pour ses gages domestiques".
• 28 juin 1794 : La municipalité de Saint-Paul-aux-Bois estime fondée sa demande relative aux salaires qui lui sont dus.
• 15 octobre 1794 : La même municipalité lui délivre un certificat relatif à ses années de service.
• 30 octobre 1794, Chauny : Le District considère, au vu des pièces produites, que l'exposant a été employé comme clerc régulier et chantre à la ci-devant maison de l'Oratoire pendant 33 ans, qu'il est âgé de plus de 60 ans et qu'il est dans le cas de l'art. 2 de la loi du 26 août 1791. Le Département doit donc lui faire verser une pension de 200 livres par an à compter de janvier 1793.
• 8 janvier 1795, Laon : Le directoire du Département arrête que le citoyen PATART est reconnu créancier de la ci-devant maison de l'Oratoire de Saint-Paul-aux-Bois de la somme de 540 livres, de laquelle il sera payé par le receveur national du District de Chauny après avoir préalablement affirmé la sincérité de sa créance.
• 20 janvier 1795, Laon : Le directoire du Département arrête que l'avis du District relatif à la demande de pension sera suivi et exécuté comme arrêté du Département. 

• 18 janvier 1797, Saint-Paul-aux-Bois : Sa fille Véronique Patart, âgée de 34 ans, épouse Louis Géri Belleville, 41 ans, garçon jardinier à l'hôtel-Dieu de Chauny. PATART est qualifié d'ancien clerc de la commune.

Antoine PATART n'est apparemment pas mort à Saint-Paul-aux-Bois.

Mise à jour : 12 juin 2022

Sources
F-Ad02/ 5Mi0190 ; F-Ad02/ 5Mi0233 ; F-Ad02/ Q* 417 ; F-Ad02/ Q* 418

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