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PICOT, à Issoudun (1770 av.-1792 ap.)
État civil
NOM : PICOT     Sexe : M
Complément de nom : à Issoudun
Date(s) : 1770 av.  / 1792-12-31 ap.
Notes biographiques

L'église Saint-Jean d'Issoudun était accolée à la porte éponyme. Il s'agissait d'une structure modeste, à l'ancienneté attestée, qui ne commence à baptiser qu'à partir de 1782. C'est la seule église à ne pas compter de cimetière. Comme Saint-Denis, elle a souffert, a été réédifiée en 1618, réparée en 1765 et détruite en 1795. PICOT, chantre relevé entre 1779 et 1792, ne laisse pas d'indications suffisantes pour étayer son parcours  : est-il clerc ou laïc par exemple ?

• 1er janvier 1770- 31 décembre 1792, Issoudun [Indre] : D'après les comptes de fabrique et les registres paroissiaux, PICOT, dont le prénom n'est jamais cité, est entré en service en 1770 à la place du sieur BOUET. Il est chantre de la paroisse Saint-Jean, dévolu aux inhumations aux côtés du fossoyeur. Nous possédons les attestations du paiement de ses gages (12 livres/an) pour 1785, 1787 et 1790.

• 28 décembre 1785, Issoudun : Le sieur PICOT, chantre à l'église paroissiale Saint-Jean d'Issoudun, reçoit 16 livres 10 sols pour ses gages.

• 26 avril 1787 : Le sieur PICOT, chantre de l'église paroissiale Saint-Jean d'Issoudun reçoit la somme de 4 livres 10 sols pour avoir fait l'oratoire le Jeudi-Saint et avoir chanté aux offices de la semaine Sainte.
• 29 juin et 26 décembre 1787 : Il reçoit à chacune de ces dates la somme de 6 livres pour ses gages, soit un total de 12 livres par an, ce qui ne peut constituer une rémunération principale. La situation de PICOT est ambiguë car il est "chantre" lorsqu'il est nommé seul ; en revanche lorsqu'il y a plusieurs "chantres", l'expression consacrée est "en présence du clergé" qui suscite des interrogations : les chantres sont-ils clercs ?

• En 1790, PICOT perçoit toujours une rémunération annuelle comme chantre de Saint-Jean où il exerce avec DENIZET, François ROUY et BAUDRY. L'examen des registres paroissiaux permet de reconstituer l'effectif de quatre chantres présents lors des inhumations. L'absence de prénoms, la fréquence des patronymes ainsi que les milieux endogènes, ne permettent pas d'aller plus loin dans les biographies.

• 20 mai 1792, Issoudun : BAUDRY, PICOT et ROUY, faisant partie du "clergé de Saint-Jean" assistent à l'inhumation de Pierre Bardon, bedeau de l'église, qu'ils ont côtoyé plusieurs années. Il est décédé la veille, était époux de Françoise Chauvignon.

• En 1792, les registres d'état-civil continuent à citer PICOT lors des sépultures. Sa signature est celle qui revient le plus dans les registres. Les informations concernant PICOT se perdent après 1792.

Mise à jour : 31 janvier 2023

Sources
F-Ad36/ 2Q 492 ; F-Ad36/ BMS Issoudun, St-Jean ; F-Ad36/ G 440

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