PIERROT, Vincent (1753-1795 ap.)

Vincent PIERROT exerce comme chantre à Rocroi (Ardennes) à la fin de l'Ancien Régime et au début de la Révolution, après avoir débuté comme maître d'école un peu plus au sud, à Murtin.

• 4 décembre 1753, Deville [Ardennes] : Vincent PIERROT, fils d’Antoine Pierrot, sabotier, et de Marie Adam, reçoit le baptême. 

• 18 novembre 1777, Deville : Vincent PIERROT, maître d’école de Murtin, épouse Marie Anne Jaquot (Jacot dans des actes ultérieurs), fille mineure de feu Vincent Jaquot et de Jeanne Grafteaux, de cette paroisse.
• 13 janvier 1787, Rocroi : Baptême de leur fille Jeanne Marguerite, née le 12. 
• 1^er octobre 1788, Rocroi : Baptême de leur fils Jean-Baptiste Nicolas, né le 30 septembre.
• 28 janvier 1790, Rocroi : Baptême de leur fille Marie Jeanne, née ledit jour. 

• 26 décembre 1790-25 février 1793, Rocroi : On a la certitude que Vincent PIERROT exerce comme chantre de la paroisse au cours de la période ; il l'était sans doute déjà avant 1790. Il touche une centaine de livres par an.

• 1^er janvier 1794, Rocroi : Vincent PIERROT rédige des mémoires inventoriant tout ce qui lui est dû par la "ci-devant" fabrique ; le premier relatif à la gestion du citoyen Noiset du 26 décembre 1790 au même jour de 1791, montant à 105 livres 13 sols 6 deniers, dont 94 livres 14 sols pour fondations, fourniture de pains d’autel et pour la sacristie, et encore de menues sommes pour travaux d’écriture, fourniture de bouteilles d’encre, de papier et de plumes ; le deuxième relatif à la gestion de Horbon-Huart du 26 décembre 1791 au 26 décembre 1792, montant à 102 livres 13 sols dont 94 livres 14 sols pour fondations, fourniture de pains d’autel et pour la sacristie, et en outre de menues sommes pour travaux d’écriture, fourniture de bouteilles d’encre, de papier et de plumes ; le troisième relatif à la gestion du citoyen Audry du 26 décembre 1792 au 25 février 1793 montant à 18 livres 5 sols 2 deniers (motifs similaires).
• [vers juillet 1794] : Vincent PIERROT, ex-chantre de Rocroi, envoie une pétition aux administrateurs du Département des Ardennes. Il y indique qu'il réside pour l'heure à Libreville [Charleville]. Il réitère une demande faite une vingtaine de jours auparavant, mémoires à l'appui, "pour réclamer une somme de 226# 9s qui lui est due par la ci-devant fabrique" de Rocroi. Il les prie d'interpeller le District du lieu, qui doit rendre un arrêté à son sujet mais ne l'a toujours pas fait. Sa requête "est d’autant plus fondée que c’est le salaire de plus de deux ans et le prix des marchandises qu’il a fournies dont il sollicite le payement depuis plus d’un an", ajoute-t-il.
• 30 juillet 1794, Rocroi : La municipalité émet un avis favorable à sa demande.
• 1^er août 1794 : Renvoi de la pétition de PIERROT au District de "Roc-Libre" pour savoir si l’exposant a fait sa déclaration avant le 1^er germinal, conformément à l’article 4 de la loi du 13 brumaire.
• 18 août 1794, Mézières : Arrêté du directoire du Département des Ardennes portant reconnaissance de liquidation en faveur du citoyen PIERROT, ex-chantre de la paroisse de Rocroi, d’un capital de 226 livres 9 sols, somme qui lui est due par la ci-devant fabrique.
• 2 février 1795 : Quittance signée Pierrot, ex-chantre de la paroisse de Rocroi, demeurant à Charleville, qui reconnaît avoir reçu les titres et pièces de sa créance sur l’État montant à 226 livres 9 sols, pour fournitures faites à la fabrique, en échange de leur reconnaissance de liquidation définitive de ladite somme, datée du 1^er fructidor an II.

Mise à jour : 11 novembre 2016