POILVÉ, Jean-Baptiste (1783 av.-1794 ap.)

Jean-Baptiste POILVÉ est serpent de l'église Saint-Charles de Sedan jusqu'à la fermeture de l'église en 1793.

Jean-Baptiste POILVÉ, fils de Jean-Baptiste Poilvé, "maître" à Sedan, et de [...] Gilmarde, naît à une date inconnue. 

• [vers 1783]-1793, Sedan : Jean-Baptiste POILVÉ est serpent de l'église Saint-Charles de Sedan. Ses gages s'élèvent à 90 livres par an. Durant ces années, il s'occupe aussi de remettre en état la sacristie et de réparer les bancs.

• 17 mars 1794, Sedan : "Est comparu au bureau des domaines n[ation]aux du directoire du district de Sedan le citoyen J[ean-]B[aptiste] Poilvé, marchand demeurant à Sedan, lequel a déclaré qu’il lui étoit dû par la fabrique de St Charles de Sedan, la somme de cent dix-sept livres quinze sols, tant pour une année qu’il a joué du serpent, que fournitures et raccommodages de bancs et armoires de ladite église".
• 16 janvier 1795 : Sa mère présente en son nom une requête au Département des Ardennes pour obtenir le paiement de la créance de 117 livres 15 sols, invoquant "sa triste position et l’urgence de satisfaire aux besoins journaliers". Sans doute fait-elle ici allusion à la perte de son mari, mort "dans l'affaire de Bouillon" (épisode des guerres révolutionnaires).
• 12 février 1795, Sedan : Le District est d'avis de lui accorder la somme qu'elle demande.
• 23 février 1795, Mézières : Le directoire du Département des Ardennes confirme l'avis du District. Le même jour, elle reçoit une reconnaissance de liquidation définitive de la somme de 117 livres 15 sols. Aucun document n'indique pourquoi Jean-Baptiste POILVÉ ne fait pas la démarche lui-même.
• 16 mai 1795, Sedan : La citoyenne Gilmarde, veuve de Jean-Baptiste Poilvé, "maistre" à Sedan, donne pouvoir à un avocat de toucher en son nom la somme de 117 livres 15 sols due pour le traitement de son fils, serpent à la ci-devant église paroissiale de Sedan et pour réparations faites aux sacristies depuis l’année 1783.

Mise à jour : 14 janvier 2018