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Pour citer Muséfrem
POIZEAU, Léonard (1760-1812)
Autre(s) forme(s) du nom : POISEAU
POISOT
POIZOT
Date(s) : 1760-10-24 / 1812-9-22
Léonard POIZEAU est peigneur de chanvre dans un faubourg d'Autun, tout en effectuant des services de chantre dans diverses paroisses de la ville. En 1790, il semble exercer dans sa paroisse natale, Saint-Jean-le-Grand.
• 24 octobre 1760, Autun [Saône-et-Loire] : Fils de Jean Poizeau, "freteur de chanvre au faubourg d’Aroux", et de Simonne Gaunet, Léonard POIZEAU vient au monde et est baptisé le même jour paroisse Saint-Jean-le-Grand. Ni son père, ni ses parrain et marraine, un oncle et une tante, ne savent signer.
• On ignore tout de son enfance, de sa jeunesse, et des modalités de son apprentissage du chant d'Église.
• 28 janvier et 3 février 1788, Autun : "Léonard POISEAU chantre" assiste à deux sépultures de la paroisse Saint-André et signe le registre ("Leonard poiseau"). Probablement est-il chantre en exercice dans une autre paroisse. Il semble avoir provisoirement pris le relais entre François BOISSEAU, qui était attesté les années précédentes, et Jean OUDOT, ce dernier assistant à presque toutes les sépultures de Saint-André à partir de début mars 1788.
• 31 octobre 1790, Autun : Paroisse Saint-Jean-le-Grand, Léonard POIZEAU et Philibert BOISSEAU signent ensemble l'acte de sépulture d'un jeune enfant du faubourg d'Arroux. On sait que Philibert BOISSEAU est officiellement attesté comme chantre de cette paroisse. Sans doute Léonard POIZEAU y occupe-t-il le rang de second chantre.
• 3 novembre 1791, Autun : Le curé de Saint-Jean-le-Grand, Mérandon, procède à une sépulture "en présence des soussignés", qu'il ne nomme pas. Mais l'une des signatures proclame la fonction de celui qui tient la plume : "Leonard poizeau chantre".
• 27 décembre 1791, Autun : Léonard 'POIZOT', demeurant au faubourg d'Arroux est le parrain du fils d'un maçon du même faubourg d'Arroux. Il signe "Leonard poizeau" et cette signature atteste qu'il s'agit du chantre entrevu en 1788 à Saint-André.
• 10 février 1792 : Une sépulture de la paroisse Saint-Louis, nouvellement dessinée, a lieu "en présence de Léonard POIZAUT, peigneur de chanvre au Pont d'Arroux, et d'Étienne Graillot, tisserand, tous deux soussignés" ("Leonard Poizeau", "etienne grailliot"). Les deux hommes sont sans doute venus remplacer les chantres habituels, François et Philibert BOISSEAU.
• 26 août 1793, Autun : Le citoyen Léonard POIZEAU, "peigneur de chanvre au fauxbourg d’Arroux de cette ville", âgé de 32 ans, épouse la citoyenne Louise Seguin, 24 ans, fille d'un "racotier (?) demeurant au fauxbourg St-Jean-le-Grand de cette ville". Le marié est orphelin de père et de mère, mais est accompagné de sa sœur Vivande, 25 ans, qui sait également signer. En revanche aucun des membres de la famille Seguin n'est alphabétisé.
• 13 septembre 1810, Autun : Devenu veuf de Louise Seguin, Léonard POIZEAU, toujours peigneur de chanvre, se remarie avec une Nivernaise, Antoinette Goby, de treize ans son aînée.
• 22 septembre 1812, Autun : Deux ans seulement après son remariage, Léonard POIZEAU, toujours peigneur de chanvre, meurt "en son domicile au faubourg d’Arroux".
Mise à jour : 29 mai 2021