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PRUDON, Florent (ca 1778-1793 ap.)
État civil
NOM : PRUDON     Prénom(s) : Florent     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : PRUDHON
PRUDENT
Date(s) : 1778 ca  / 1793 ap.
Notes biographiques

Florent PRUDON était enfant de chœur à la cathédrale de Dijon en 1790. Sélectionné ensuite pour continuer à servir la cathédrale constitutionnelle, on ignore combien de temps il a finalement exercé.

  • 1790 : Le jeune PRUDON fait partie des six enfants de chœur qui chantent sous la direction de François COUET au moment de la dissolution du chapitre de la cathédrale Saint-Étienne.
• 4 avril 1790, Dijon : Un mémoire du cordonnier qui fournit les souliers des enfants de chœur de la cathédrale permet de connaître nominalement ceux-ci. Il énumère successivement : LATOUR, FOLQUE, LOUIS, PRUDENT [= PRUDON], TARPIN [= TARPIER] et ANDROT.

• 8 mai 1791, Dijon : : Mgr Volfius, évêque de la Côte-d'Or, présente au Directoire du Département un plan d'organisation de la musique de la cathédrale de Dijon, probablement établi largement par François COUET, le maître de musique de la cathédrale. Ce plan marie les ressources des corps de musique de la cathédrale et de la ci-devant Sainte-Chapelle, les musiciens de l'un et de l'autre étant clairement identifiables en ce qui concerne les adultes.
C'est plus difficile en ce qui concerne les enfants de chœur, dont la liste comporte six noms dans l'ordre suivant : COUET, PRUDON, ANDROT, TARPIN, TRIBOLET et MARTIN. On peut supposer que cette liste est ordonnancée en fonction de l'ancienneté et que, comme pour les musiciens adultes, elle est constituée de garçons provenant des deux grandes églises. Ceux qui viennent de la cathédrale sont connus grâce au mémoire du cordonnier résumé ci-dessus. Par déduction, les autres viennent probablement de la Sainte-Chapelle. En l'état actuel des recherches, il est difficile d'aller plus loin sur ce point (âges et prénoms non indiqués).

PRUDON, s'il est plus jeune que COUET (lequel a au plus 13 ans et demi), pourrait être né vers 1778.

• 4 septembre 1792 : Jean-Claude Prudon ou Prudhon, son père, qui est peintre et ne sait pas signer, réclame une somme équivalente à celle qui était promise par le ci-devant chapitre aux enfants de chœur sortants, pour leur faire apprendre un métier, afin de "dédommager son fils Florent PRUDON de la cessation de ses fonctions d’enfant de chœur à la ci devant cathédralle". Il obtient 200 livres, le marché d'apprentissage doit être signé en présence du procureur du District, et la somme sera versée à raison de 50 livres par semestre d'apprentissage. On apprend ensuite que le marché d’apprentissage a été fait "par l’exposant avec le citoyen Defay le 9 7bre 1792 duquel il résulte que le dit exposant est obligé de nourrir et entretenir son fils pendant les quatre années dudit apprentissage". Mais le document ne dit pas dans quel domaine se place cet apprentissage professionnel.

• 6 mars 1793 : Un mandat de 50 livres est débloqué, correspondant aux six premiers mois de l'apprentissage du jeune garçon, échus le 9 du courant…

Mise à jour : 13 décembre 2018

Sources
F-Ad21/ 1Q 741 ; F-An/ DXIX/093/820-2/14,15,17,18

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