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RONDEAU, Pierre (ca 1717-1777)
État civil
NOM : RONDEAU     Prénom(s) : Pierre     Sexe : M
Date(s) : 1717 ca  / 1777-3-1
Notes biographiques

Pendant plus de trente-cinq années, Pierre RONDEAU, tout en exerçant la profession d'aubergiste, chante la basse-contre au service des chanoines de la collégiale royale de Saint-Quentin en Picardie. Il meurt en 1777.

• [1717] : Pierre RONDEAU voit le jour dans un lieu encore inconnu.

• 30 janvier 1742, Saint-Quentin : Il se marie en l'église paroissiale Saint-Jean avec Anne Madeleine Favereaux. Le registre ne semble plus exister mais l'acte est certifié par les tables. 

• 1743-1764, Saint-Quentin : Le couple a au moins dix enfants. Cinq sont baptisés paroisse Saint-Rémi (plus deux qui meurent le jour même et qui ne reçoivent pas de prénom en 1753-1754), Marie Marguerite Cécile (11 novembre 1743), Louise Élisabeth (22 octobre 1744), Pierre Robert (2 août 1746), Louis Joseph (13 mars 1748) et Marie Françoise (28 août 1749). Dans ces actes, RONDEAU est présenté comme musicien de la collégiale royale. Trois sont baptisés paroisse Saint-Jean, dans le faubourg de la ville. Il s'agit de Marie Françoise (2 octobre 1756), Marie Anne (4 septembre 1757) et Françoise Victoire (27 janvier 1762). Dans les deux derniers actes, RONDEAU est présenté comme aubergiste puis hôtelier.

• 7 avril 1752, Saint-Quentin : Pierre RONDEAU, musicien de la collégiale royale, signe comme parrain au baptême, paroisse Saint-André de Jeanne Cécile, fille de Jacques OYON.  

• 21 juin 1763, Saint-Quentin : Toujours en poste, il signe en tant que témoin au mariage célébré paroisse Saint-André de son collègue Nicolas CARDON, musicien de l'Église de Saint-Quentin et horloger.

• 13 juillet 1764 : Le chapitre lui accorde huit jours de congé pour affaires. Il obtient encore huit jours le 3 octobre 1765.

• 17 février 1766, Saint-Quentin : M. Ansel, chanoine sous-chantre, propose à la compagnie de faire une avance de 150 livres au sieur RONDEAU, musicien, à la retenue de 6 livres par semaine sur ses honoraires. Les chanoines, "après avoir loué le zèle de mondit sieur Ansel pour l'avantage des musiciens de cette Église", sont d'avis de suivre et d'exécuter la délibération prise en chapitre général suivant laquelle il ne sera fait aucune avance aux musiciens pour quelque cause que ce soit. Le 18 juillet suivant, il obtient un congé de dix jours.

• 30 mars 1768, Saint-Quentin : Les chanoines, désirant que tous les musiciens et serviteurs de leur église jouissent paisiblement des privilèges qui leur sont accordés par Sa Majesté, lesquels peuvent exercer des professions ou métiers qui les en excluraient de droit, ordonnent que le sieur RONDEAU, musicien qui tient cabaret dans le faubourg Saint-Jean de cette ville, "opteroit dans quinzaine ou de sa place de musicien ou de sa qualité de cabaretier". Cette injonction arrive après un épisode de conflit entre le chapitre et la municipalité qui voulait loger des gens de guerre ou lever des miliciens parmi les musiciens de la compagnie. Cette dernière a écrit au ministre de la Maison du Roi afin de faire respecter ses privilèges.

• 1768-1769 : RONDEAU obtient dix jours de congé le 5 octobre 1768 puis huit jours le 27 septembre 1769. 

• 22 octobre 1769, Saint-Quentin : Nicolas CARDON signe comme parrain au baptême paroisse Saint-André de Marie Cécile, fille de Pierre RONDEAU, aussi musicien à la collégiale royale

• 2 juillet 1771, Saint-Quentin : Le chapitre lui accorde un congé pour affaires puis dix jours encore le 23 septembre.

• 5 décembre 1774 : Les chanoines lui avancent une somme de 60 livres mais lui signifient que leur intention est "qu'il rentre en ville dans un an au plus tard et qu'il se defasse de son cabaret qu'il tient dans le faubourg St-Jean". L'ordre de 1768 n'a pas donc été suivi d'effet.

• 2 octobre 1775, Saint-Quentin : Il reçoit un congé de huit jours.

• 3 mars 1777, Saint-Quentin : Pierre RONDEAU, mort l'avant-veille muni des sacrements, âgé de 60 ans, musicien de l'église royale de cette ville, est inhumé au cimetière de la paroisse Saint-Jean, en présence de Charles Bazin, laboureur et de Pierre Delacourt, maître meunier.
• 7 mars 1777, Saint-Quentin : Le chantre et le sous-chantre sont priés de trouver une basse-contre capable de remplacer RONDEAU qui vient de décéder. Cette délibération permet de connaître da fonction exacte au sein du bas-chœur.

Mise à jour : 19 avril 2023

Sources
F-Ad02/ 5MI 1238 ; F-Ad02/ 5MI 1242-1243 ; F-Ad02/ 5MI 1243 ; F-Ad02/ 5MI 1249 ; F-Ad02/ G819 ; F-Ad02/ G820 ; F-Ad02/5MI1238 ; F-Ad02/G 818 ; F-Généanet

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