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Pour citer Muséfrem
ROUGET, Marie Denise Françoise, épouse BRÛLÉ (1752-1784)
Complément de nom : épouse BRÛLÉ
Date(s) : 1752-9-4 / 1784-2
Marie Denise Françoise ROUGET (1752-1784), originaire de Pontoise (Val-d'Oise) où elle a été organiste, s'installe à Paris après son mariage avec Claude Henri BRÛLÉ, lui aussi organiste. Elle y travaille pendant un peu plus d'un an comme maîtresse de clavecin, avant de mourir des suites d'un accouchement difficile.
• 4 septembre 1752 : Marie Denise Françoise ROUGET naît à Pontoise [Val-d'Oise] du mariage de Jean Rouget, marchand de bas (qualifié de bonnetier en 1782), et de Marie Catherine Havard.
• 11 juin 1780, Pontoise : La demoiselle ROUGET est engagée comme organiste de la paroisse Saint-Pierre, à 21 livres par mois.
• 18 juin 1782, Pontoise : Marie Denise Françoise ROUGET épouse Claude Henri BRÛLÉ, garde de la bibliothèque de l'abbaye royale de Saint-Germain-des-Prés, fils majeur de défunts Henri Brûlé, maître serrurier, et Geneviève Chandelier, de la paroisse Saint-Sulpice de Paris, en l'église Saint-Maclou. Le mariage est célébré par l'oncle de la mariée, Louis Havard, maître ès-arts des facultés de Paris, ancien curé, titulaire de la chapelle Saint-Jacques et sacristain des carmélites de Pontoise. Éloi Nicolas Marie MIROIR, organiste de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, a fait le déplacement.
Le même jour, un contrat de mariage a été signé, par lequel l'époux apporte la propriété d'une maison et dépendances indivise avec sa sœur à Mérancourt, provenant de la succession de sa mère, une rente viagère de 100 livres constituée en 1775 sur sa tête et une somme de 3 800 livres en meubles meublants, effets mobiliers, habits, linges et hardes et deniers comptants. La demoiselle ROUGET, de son côté, apporte 500 livres en habits, linges, hardes et effets mobiliers, provenant de ses gains et épargnes. Elle demeure chez ses parents, rue Pierre-aux-Poissons, paroisse Saint-Maclou. Il n'est précisé nulle part qu'elle est organiste.
• 29 décembre 1782, Pontoise : Mademoiselle ROUGET, organiste, est remerciée car elle réside à Paris. Le sieur PAYELLE est reçu à sa place.
• 16 février 1784, Paris : Le Journal de Paris annonce le décès de Marie Denise Françoise ROUGET, maîtresse de clavecin, épouse de Claude Henri BRÛLÉ, garde de la bibliothèque de l’abbaye royale de Saint-Germain-des-Prés et organiste des séminaires de la Sainte-Famille, de Saint-Firmin et du collège des Grassins. Sa mort résulte d'un accouchement difficile.
• 17 février 1784, Vauréal [Val-d'Oise] : Denis Henri Pierre Brûlé, fils de Claude Henri BRÛLÉ, garde de la bibliothèque de l'abbaye Saint-Germain-des-Prés, et de Marie Denise Françoise ROUGET son épouse, demeurant enclos de l'abbaye, cour des religieux, à Paris, décède à l'âge de 10 jours en la maison de Pierre Huppe, son père nourricier. Il est inhumé le 18.
Mise à jour : 9 juillet 2017