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ROUILLON, Robert (ca 1712-1778)
État civil
NOM : ROUILLON     Prénom(s) : Robert     Sexe : M
Date(s) : 1712 ca  / 1778-12-16
Notes biographiques

Robert ROUILLON a servi comme joueur de serpent la collégiale royale de Saint-Quentin, en Picardie, pendant plus d'une quarantaine d'années. Il meurt en 1778.

• [1712] : Robert ROUILLON voit le jour peut-être à Nesle [Somme]

• 27 décembre 1735, Saint-Quentin [Aisne] : Il épouse paroisse Saint-Martin Marie Anne Cécile Le Picard (l'acte n'existe plus mais il est connu par les tables de la paroisse). On sait qu'elle est la fille d'Antoine LE PICARD, un facteur d'orgues, et d'Anne Magnien.

• 1736-1740, Saint-Quentin : Neuf enfants viennent au monde, tous baptisés paroisse Saint-André sauf trois paroisse Sainte-Pécinne entre 1737 et 1739. Il s'agit de Marie François Robert (18 juillet 1736), Jean-Baptiste Exupère (2 juin 1737) dont la marraine est sa tante Marie, épouse de Louis Bertrand MANSAS, musicien à la collégiale, Jacques Quentin (27 avril 1738), Louis Jean Charles (29 août 1739) et Jean-Baptiste François (29 septembre 1740) dont le parrain est le maître de musique de la collégiale, Jean Baptiste François SAUVÉ, Augustin Eloy (12 janvier 1742), Louis Bruno (6 octobre 1743), Marie Jeanne Cécile (18 janvier 1745) et Joseph Henri (1er février 1746). Dans tous les actes, il est présenté comme musicien de la collégiale royale.

• 30 mai 1756, Saint-Quentin : Il signe comme témoin au mariage célébré paroisse Saint-André de l'organiste de la collégiale, Louis GRÉGOIRE.

• 28 novembre 1764, Saint-Quentin : Le chanoine sous-chantre informe le chapitre que le nommé ROUILLON, musicien, est mandé à Noyon [Oise] pour la fête de saint Éloi. On l'autorise à s'absenter pour quelques jours. Il en va de même les 21 juin 1765 (pour 5 ou 6 jours), 6 novembre 1766 et 6 juin 1767.

• 2 juin 1770, Saint-Quentin : Le chapitre lui permet encore "de s'absenter pour quatre jours pour aller à Noyon aux conditions qu'il sera plus exacte par la suitte à remplir ses devoirs au chœur de cette Eglise". Le 12 octobre suivant, le sous-chantre en dignité est chargé "de signifier de leur part au sieur Rouillon musicien, que leur intention est qu'il reste a tous les offices principalement auxquels il est nécessaire pour le serpent de soutenir le chœur à la fin desdits offices".

• 20 juin 1774, Saint-Quentin : Il obtient un  congé pour le rétablissement de sa santé.

• 8 mars 1775, Saint-Quentin : Un chanoine est commis à obliger ROUILLON, musicien, de recevoir par mois un setier de blé attaché aux honoraires de sa place. Le 19 juin, il obtient douze jours de congé.

• 3 mai 1777, Saint-Quentin : ROUILLON est marancé [mis à l'amende] pour la fête de l'octave de l'élévation de saint Quentin, jour où il n’a pas comparu en chapitre général. Il devra verser la somme de 7 sols 6 deniers. Le 9 juillet suivant, les chanoines statuent qu'à l'avenir, lorsque les musiciens de leur église seront hors d'état de faire un service journalier au chœur comme leur fonction l'exige, soit que leur voix s'affaiblisse, soit pour cause d'infirmité, ils seront réduits pour tout honoraire à une pension annuelle de 400 livres, conformément à la table du chœur qui fut dressée par le sous-chantre ; aux conditions cependant qu'ils viendront aux offices le plus souvent que leur santé le permettra et se rendront utiles à la solennité des offices. Ils ordonnent que la présente délibération s'applique au sieur ROUILLON, infirme.
• 21 juillet 1777, Saint-Quentin : Le chapitre se fait lire une requête du sieur ROUILLON, musicien, expositive des infirmités qui l'empêchent de venir exactement aux offices et de remplir les devoirs de sa place, à laquelle est jointe un certificat d'un chirurgien qui les constatent. Prenant en compte ses longs services et son état, il lui accorde les honoraires attachés à sa place suivant l'ancien usage, sans cependant déroger à la délibération capitulaire fixant la retraite des musiciens à la somme de 400 livres lorsqu'ils seront hors d'état de faire un service journalier au chœur selon le devoir de leur place.

• 17 décembre 1778, Saint-Quentin : Le corps du sieur Robert ROUILLON, musicien de l'église royale Saint-Quentin, décédé la veille à 66 ans, est inhumé au cimetière de la paroisse Saint-Rémy en présence des sieurs Rouillon, chapelain de la collégiale et chanoine de celle de Sainte-Pécinne, et Rouillon, sergent d'infanterie, ses deux fils, qui signent.

Mise à jour : 13 juillet 2023

Sources
F-Ad02/ 5MI 1237 ; F-Ad02/ 5MI 1238 ; F-Ad02/ 5MI 1238 et 1241 ; F-Ad02/ 5MI 1242 ; F-Ad02/ 5MI 1245 ; F-Ad02/ 5MI 1249 ; F-Ad02/ 5MI 1258 ; F-Ad02/ 5Mi1240 ; F-Ad02/ G819 ; F-Ad02/ G820 ; F-Ad02/G 818 ; Généanet.com

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