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Pour citer Muséfrem
TOUROUDE SURVILLE, Pierre (1742-1803)
Autre(s) forme(s) du nom : SURVILLE
TOUROUDE
Date(s) : 1742-10-17 / 1803-9-22
Le Parisien Pierre TOUROUDE, qui choisit d'accoller à son patronyme celui de sa mère, en devant TOUROUDE SURVILLE, chante la basse-taille à la Musique du roi de 1768 à 1782, avant de se retirer dans l'Orléanais. Il chante en plusieurs occasions festives à la cathédrale, en 1784-1786. Son acte de décès, à Sully-la-Chapelle, le dit instituteur.
• 17 octobre 1742, Paris : Pierre TOUROUDE voit le jour rue Saint-Paul et est baptisé en l'église paroissiale Saint-Paul. Il est le fils du maître tapissier François Bénigne Touroude et de Barbe Surville.
• 1768-1782, Versailles : Pierre TOUROUDE-SURVILLE est basse-taille à la Musique du roi, aux appointements de 2 000 livres. Le 12 mai 1782, il est admis à la retraite, avec effet au 1er janvier 1782, à condition de continuer à servir à chaque fois qu'il le lui serait demandé. Dans la plupart des documents, il est nommé SURVILLE.
• 20 juin 1771, Versailles : En l'église paroissiale Notre-Dame, Pierre TOUROUDE, qui signe P. Touroude Surville, ordinaire de la Musique du roi, s'unit à Marie Barbe Maréchal, fille d'un ancien subdélégué. Son père, qualifié de banquier [!], signe Touroude de Valbenigne. On voit que la coutume de compléter son patronyme est familiale. Il faut dire que, de leur côté, la mariée et son père signent Mareschal de Vaussan.
• 16 août 1786, Orléans : Au lendemain de la fête de l'Assomption, le chapitre de la cathédrale Sainte-Croix décide d'un budget d’environ soixante livres destiné "à l’achapt de Caffé, sucre et autre effet pour en faire présent à Mr de SURVILLE musicien de la chapelle du roy qui a chanté les festes annuelles et autres depuis environ deux ans en cette Église". La même délibération capitulaire indique "et lui a désigné la stalle basse du costé droit proche le Bassier".
• 22 septembre 1803, Sully-la-Chapelle [Loiret] : Pierre TOUROUDE, instituteur, veuf de Marie Barbe Maréchal, s'éteint chez lui, au bourg. Il semble bien avoir déménager dans l'Orléanais après s'être retiré de la Musique du roi. Ce décès est passé inaperçu parmi ses anciens camarades, puisque MÉTOYEN indique encore son nom sur deux listes de "musiciens qui restent" en 1814 !
Mise à jour : 21 août 2021