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TRIOLET, à Pamiers (1755 av.-1756 ap.)
État civil
NOM : TRIOLET     Sexe : M
Complément de nom : à Pamiers
Autre(s) forme(s) du nom : Triulet
Trioulet
TRIBOLET
Date(s) : 1755-4 av.  / 1756-6-6 ap.
Notes biographiques

"Le sieur TRIOLET", engagé comme chantre par le chapitre cathédral de Pamiers au milieu du 18e siècle, appartient au groupe non négligeable des musiciens qui ont fait partie du bas-chœur dans ces années-là et dont nous possédons trop peu d'indices pour retracer l'itinéraire de leur vie professionnelle. Pour TRIOLET, même son prénom reste à trouver.

Bonnac ? : Faute de lieu de baptême ou d'âge déduit, les origines du sieur TRIOLET ne peuvent être que supposées. Il pourrait être issu de cette grande famille constituée de boulangers qui ont occupé cette activité pendant plusieurs générations successives à Bonnac, une petite paroisse distante seulement d'environ sept kilomètres de Pamiers. Certains de ses membres ont tissé des liens matrimoniaux avec cette ville épiscopale. Cinq enfants, au moins, nés de deux frères boulangers originaires de Bonnac, ont été baptisés à l'église collégiale Notre-Dame- du-Camp, parmi lesquels deux filles ont épousé des meuniers de la ville. Mais les garçons semblent avoir eu moins de chance, à moins qu'ils ne soient repartis vers d'autres lieux. Ces éléments plaident pour un chantre né chez artisans. Mais rien n'est encore avéré.

• 6 juin 1755, Pamiers [Ariège] : Le sieur TRIOLET est officiellement engagé comme chantre par le chapitre de la cathédrale Saint-Antonin. Ses émoluments mensuels sont fixés à quinze livres. Sans doute fait-il ses preuves depuis quelque mois puisque vingt-quatre livres lui sont accordées pour le service de plain-chant déjà effectué.

Nous n'en saurons pas plus. Quatre ans plus tard, en 1759, dans l'église cathédrale, qui ne manquait pourtant pas d'officiants, Chauband, le curé de Bonnac, vint célébrer lui-même le mariage de l'un de ses paroissiens avec une jeune fille de Montaut, un village contigu. Ce lien supplémentaire qui rapproche l'église rurale de son évêché plaide en faveur de l'hypothèse émise ci-dessus. Mais le rédacteur de la délibération capitulaire de juin 1755 a d'abord écrit TRIBOLET avant de rayer nettement le B. Si d'aventure cette première orthographe correspondait à celle du chantre engagé, il faudrait se diriger vers une autre famille résidant à Foix.

                                                                                                                                                       14 novembre 2019 

Sources
F-Ad09/ G 92

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