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VARAGNE, Nicolas , prêtre et musicien, cathédrale de Limoges (ca 1748-1794)

VARAGNE, Nicolas , prêtre et musicien, cathédrale de Limoges (ca 1748-1794)

État civil
NOM : VARAGNE     Prénom(s) : Nicolas      Sexe : M
Complément de nom : prêtre et musicien, cathédrale de Limoges
Date(s) : 1748 ca  / 1794-7-30 
Notes biographiques

En 1790, le limogeaud Nicolas VARAGNE, est prêtre et musicien de la cathédrale de Limoges. La Révolution ne lui pardonne pas sa fidélité à l'Eglise et sa double rétractation du "serment schismatique" de 1791. Elle l'envoie en déportation sur les pontons de Rochefort où il meurt en 1794.

• [1748], Limoges : Nicolas VARAGNE est né à Limoges autour de la date indiquée.

• [1755], Limoges : Il est reçu enfant de chœur à la cathédrale Saint-Étienne.

• 1767, Limoges : Il sort de la maîtrise, puis est admis comme musicien-bénéficier de la cathédrale.

bénéficier - musicien de l'église cathédrale de Limoges, né dans cette ville, ne se rendit point coupable du serment schismatique de 1791. Troublé, dans la suite, par les persécutions toujours croissantes, et trompé par des insinuations en apparence respectables, il prêta le serment de liberté-égalité pour obtenir un de ces certificats de civisme sans lesquels, en 1793, on étoit, comme suspect, voué à la détention, et même à la mort. Le certificat, néanmoins, lui fut refusé, parce qu'on reconnut qu'il n'avoit pas prêté ce serment dans le sens impie des réformateurs; et les autorités du département de la Haute-Vienne firent emprisonner. Sentant alors la faute qu'il avoit commise ( F. M* SAGE ), il se hâta de rétracter son serment entre les mains d'un prêtre compagnon de sa captivité ; et, voulant donner à *a réparation la même publicité qu'avoit eue le scandale, il répéta sa rétractation très-authentiquement devant une des autorités constituées de Limoge*. Tant de généreuses preuves de sa Foi et dc sa piété ne pouvoient que faire jurer. sa perte. Dans les premiers moi de 1794» il se vit envoyer à Rochefort, avec ce un grand nombre d'autres, pour en être déporté au delà des mers ( V. ROCBEPOIT ). On l'embarqua sur le navire les Deux Associés», dans l'entrepont duquel il fut bientôt atteint des maux auxquels les déportés y étoient en prois. Il mourut, le 30 juillet 1794 à l'âge de 45 ans ; et l'on enterra son corps dans l'ile d'Aix. Notre correspondant, qui le connut personnellement, nous disoit que Varagne étoit « un homme très - vertueux , et un excellent prêtre». (V. J. VALLBHTIS, et C. F. VAUN.)

les archives du chapitre cathédral sont avares en renseignements sur les enfants de chœur. Les délibérations capitulaires, dont les registres ne forment pas une série continue, ne portent que très rarement sur la maîtrise 33. La comptabilité, bien conservée pour sa part, ne mentionne qu'exceptionnellement le nom des enfants, même sur les quittances délivrées au chirurgien pour avoir purgé certains d’entre eux 34. Parfois, mais de manière irrégulière semble-t-il, est donné le nom d’un enfant qui reçoit une gratification à sa sortie des aubes : Nicolas Varagne en 1767,

Etienne-Bonaventure Laurier, haute-contre, serpentiste et compositeur

Auteur : Bernard Dompnier

 

• 1794  : Nicolas VARAGNE, "prêtre, bénéficier musicien de l'église cathédrale de cette ville, homme de grandes vertus ; ne fit point le serment schismatique de 1791, prêta celui de liberté-égalité; arrêté par ordre des autorités de la Haute-Vienne, retracta le serment de liberté-égalité, conduit à Rochefort au commencement de 1794, déporté au delà des mers, mort le 30 juillet, même année à l'âge de 45 ans; inhumé dans l'île d'Aix". 

Mise à jour : 23 octobre 2019

Sources
B. Dompnier, ”Étienne-Bonaventure Laurier, haute-contre...", 2008 ; F-Ad87/ BMS St-Junien ; F-Ad87/ L 650 ; F-An/ DXIX/091/776 ; F-An/ DXIX/091/776/01 ; F-An/ DXIX/091/776/04 ; F-An/ DXIX/091/776/07 ; Martyrologe du clergé français, 1840

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