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WALLE, Pierre Joseph (1757-1816)
État civil
NOM : WALLE     Prénom(s) : Pierre Joseph     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : WAL
Date(s) : 1757-9-7   / 1816-10-15 
Notes biographiques

Pierre Joseph WALLE, cordonnier à Soissons [Aisne], assure l'espace d'une dizaine d'années avant la Révolution les fonctions de sonneur de cloches et de chantre à la petite collégiale Saint-Vaast.

• 9 septembre 1757, Soissons [Aisne] : Pierre Joseph WALLE, fils de Christophe, cordonnier, et de Marie Jeanne Delaplace, vient au monde. Il est baptisé paroisse Saint-Quentin.

• [1781], Soissons : Pierre Joseph WALLE devient à la fois chantre et sonneur de la collégiale Saint-Vaast. La documentation mentionne "la communauté des prêtres retirés de st Vaast" (la collégiale a été supprimée en 1782).

1790, Soissons : Il est toujours en fonction à Saint-Vaast. L'autre chantre de l'établissement est Pierre DAMETTE. Ses gages, initialement de 70 livres 10 sols, ont été progressivement portés à 170 livres 10 sols par an pour les deux fonctions.

• Avril 1791, Soissons : Il cesse ses fonctions.

• 28 décembre 1792, Soissons : Pierre Joseph WALLE demande la gratification à laquelle lui donnent droit de prétendre neuf années de service par lui rendu au ci-devant chapitre de Saint-Vaast auquel il était attaché sous les deux qualités de chantre et de sonneur. Il présente un certificat des citoyens Reyer et d'Âge.
• 29 décembre 1792, Soissons : Le District estime qu'il est dans le cas de l'art. 6 de la loi du premier juillet 1792.
• 3 janvier 1793, Laon [Aisne] : Le département estime qu'il y a lieu d'accorder à ce citoyen par forme de gratification la somme de 170 livres, faisant une année de ses gages, laquelle sera payée par le receveur du District. Il est fait mention d'une seconde démarche de WALLE datant du 31 décembre 1792 et d'un second avis du district de Soissons qui évoque un acte capitulaire du 24 décembre 1781 et des comptes de 1788 justifiant l'augmentation continue des gages de WALLE comme chantre et sonneur. Ceux-ci étaient au moment de la suppression de la collégiale de 170 livres 10 sols. C'est cette somme que le directoire du département ordonne de lui payer sous forme de gratification.

• 16 mai 1794, Laon [Aisne] : Résidant toujours à Soissons, le citoyen Pierre Joseph WAL présente une nouvelle requête "afin d'être payé d'une somme de 33# 16 sols qui lui restait due en sa qualité de chantre par la cidevant fabrique de [la paroisse] St-Vaast de Soissons". Le district de Soissons a reconnu le 8 floréal que le pétitionnaire est bien créancier de la République de la somme de 33 livres 16 sols et a ordonné qu'il sera payé par le receveur du district "avec les intérêts échus et à écheoir depuis l’enregistrement de lad. pétition jusqu’au jour du payement définitif".

• 16 octobre 1816, Soissons : Pierre Christophe Walle, cordonnier, demeurant rue du Mouton, 39 ans, son fils et Jean Jacques Legris, agent de police, 59 ans, déclarent le décès survenu la veille dans sa maison de la rue du Mouton de Pierre Joseph WALLE, veuf d'Hélène Bertaux, époux en deuxièmes noces de Marie Louise Cécile Hennequet, cordonnier, âgé de 59 ans. 

Mise à jour : 11 février 2023

Sources
F-Ad02/ 5MI 0910 ; F-Ad02/ G 1728 ; F-Ad02/ Q 789 ; F-Ad02/ Q 790 ; F-An/ F19/1128

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