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BEILLET, Louis Augustin (1767-1828)
Date(s) : 1767-10-19 / 1828-3-26
Sans doute formé par son père, régent des petites écoles et chantre de la paroisse de Soisy-sur-Ecole dans le Gâtinais, Louis Augustin BEILLET suite ses traces et occupe les mêmes fonctions entre 1787 et le début de l'année 1790 dans la petite localité d'Écharcon située une vingtaine de kilomètres plus au nord, près de Corbeil. En juin 1790, on le repère dans la petite ville de La Ferté-Alais où il enseigne à l'école de la paroisse Notre-Dame et chante à l'église jusqu'en 1792 au moins. La Révolution le voit devenir membre du conseil général de la commune; il meurt à la fin de la Restauration, il était alors receveur des contributions directes.
• 19 octobre 1767, Soisy-sur-École [Essonne] : Louis Augustin BEILLET, fils de Jean Louis, régent des écoles et chantre de la paroisse et de Marie Anne Janvin, voit le jour et il est baptisé le lendemain en l'église paroissiale Saint-Aignan. Son parrain est domestique chez le trésorier général du duc d'Orléans.
• 13 janvier 1787, Soisy-sur-École : Devenu régent des petites écoles à Écharcon, il épouse Marie Adélaïde Bertinville. Jean François de Villier, chevalier de l'ordre de Saint-Louis, signe comme témoin du côté de l'épouse.
• 27 février 1787, Écharcon : Dans le registre paroissial de Saint-Martin, il signe pour la première fois au bas d'un acte d'inhumation. BEILLET est également très probablement chantre mais on ne le précise jamais.
• 12 mars 1789, Écharcon : Leur fille Adelaïde Rosalie est baptisée; son parrain est un vitrier.
• 26 mars 1790, Écharcon, petite bourgade au sud-ouest de Corbeil [Essonne]: on relève encore sa signature au bas d’un acte de sépulture mais sans mention de la fonction ; c’est la dernière signature.
• 3 juin 1790, La Ferté-Alais [Essonne] : Il signe pour la première fois dans le registre de la paroisse Notre-Dame et semble avoir succédé au maître d'école Jean Meunier. Le 10 juillet, on précise qu'il est recteur des petites écoles. Sa fonction cantorale n'est jamais précisée mais il chante aux côtés d'Adrien FONTAINE, son cousin.
• 5 août 1792, La Ferté-Alais : Leur fils Louis Charles est baptisé; sa marraine est la fille du commandant de la garde nationale de la ville.
• 7 juillet 1793, La Ferté-Alais : Il déclare la naissance d'un garçon prénommé Alphonse; le couple demeure alors dans une maison située porte du Tertre.
• 1er mars 1794, Étampes : Louis Augustin BEILLET demande aux administrateurs du District d'Étampes le paiement de 11 mois de ses honoraires de chantre et de maître d'école dus par la fabrique de La Ferté-Alais, à raison de 100 livres par an, pour la période du 1er janvier au 30 novembre 1793, soit 91 livres 13 sols 4 deniers. Il présente un certificat de la municipalité qui confirme ses dires.
• [Fin 1794 ou début 1795], Étampes : Il réclame à nouveau une somme de 91 livres 13 sols 4 deniers qui lui est due pour 11 mois d'honoraires de maître d'école et de chantre (demande plusieurs fois réitérée).
• [Vers juillet 1795], Étampes : Il renouvelle sa requête.
• 23 juillet 1795, La Ferté-Alais : La municipalité soutient sa demande. Le 16 juillet précédent, BEILLET est mentionné dans le registre d'état-civil comme "membre du conseil général de la commune, élu pour recevoir les actes destinés à constater les naissances, mariage et décès des citoyens".
• 8 août 1795, Étampes : Le directoire du district estime que le citoyen BEILLET doit être considéré comme créancier de la Nation pour un montant de 91 livres 13 sols 4 deniers.
• 26 mars 1828, La Ferté-Alais : Louis Augustin BEILLET décède à son domicile, âgé de 61 ans ; il est receveur des contributions directes, veuf de Marie Adélaïde Bertinville. Les témoins sont Augustin Mathurin Beillet, 37 ans, huissier, son fils, et Michel Ciré, maître tailleur, 34 ans, son gendre.
Mise à jour : 14 juillet 2018