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MERCKEL, Jean Michel (1732-1797)
Date(s) : 1732-9-30 / 1797-5-15
En 1790, Jean Michel MERCKEL, de confession luthérienne, est symphoniste à la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg [Bas-Rhin] depuis 27 ans. Il est imédiatement réengagé par Ignace PLEYEL comme deuxième cor, avec un salaire augmenté. En 1794-1795, il fait partie de l'orchestre du Temple de l'Être suprême (ex-cathédrale).
• 30 septembre 1732, Strasbourg [Bas-Rhin] : Jean Michel MERCKEL est baptisé au Temple Neuf (paroisse luthérienne). Il est le fils de George Frédéric Merckel, facteur d'orgues, et de Marie Salomé Reeb.
• Août 1751 : Jean Michel MERCKEL réside à Heidelberg [Bade-Wurtemberg, Allemagne] ou dans la région. A-t-il travaillé pour le comte palatin Charles Théodore de Bavière ?
• 1752, Strasbourg : Un dénommé MERCKEL est violon en l'église luthérienne Saint-Nicolas, mais on n'a pas la certitude qu'il s'agisse de Jean Michel.
• 1er mars 1759, Strasbourg : Jean Michel, fils de Jean Michel MERCKEL et de Marie Salomé Barnesin, tous deux strasbourgeois et luthériens, né le jour même, est baptisé à l'église catholique Saint-Pierre-le-Jeune.
• 2 août 1762, Strasbourg : Marie Catherine, fille de Jean Michel MERCKEL, musicien habitué en cette ville, et d'Anne Françoise Schaub son épouse, née le jour précédent, est baptisée à Saint-Pierre-le-Jeune.
• 27 septembre 1763, Strasbourg : Jean Michel MERCKEL est reçu symphoniste à la cathédrale Notre-Dame avec 40 florins de salaire à partir d'octobre prochain.
• 1768, Strasbourg : Le chapitre lui verse 40 florins (80 livres) de gages par an.
• 11 avril 1771, Strasbourg : Son salaire passe à 50 florins.
• [1775], Strasbourg : MERCKEL est à nouveau augmenté ; il perçoit désormais 60 florins par an.
• 29 septembre 1781, Strasbourg : Une augmentation de 10 florins par an lui est à nouveau consentie.
• 1789, Strasbourg : Jean Michel MERCKEL, musicien, "manant", habite au n° 27, Grand'Rue. Il est locataire de son logement.
• 1790, Strasbourg : MERCKEL, symphoniste à la cathédrale, 58 ans, touche 140 livres de gages.
• 1791, Strasbourg : Ignace PLEYEL, directeur de la musique à la cathédrale, fait à nouveau appel à lui. Dans le projet qu'il présente à l'administration, MERCKEL est deuxième cor, avec 160 livres d'appointements.
• Mai 1792, Strasbourg : Il exerce toujours cette fonction, avec le même salaire.
• [fin 1792 ou début 1793], Strasbourg : Jean Michel MERCKEL, ci-devant musicien de la cathédrale, pétitionne "aux fins qu'ayant servi à la dite église pendant l'espace de 39 ans, il plaise le faire jouir du traitement que la loi du 1er juillet 1792 accorde aux chantres, musiciens & des chapitres supprimés". Il présente un certificat de naissance délivré par le Sénat de Heidelberg le 26 août 1751.
• 26 février 1793, Strasbourg : Le directoire du District donne son avis.
• 12 avril 1793, Strasbourg : Considérant que d'après l'art. 7 de la loi, "ceux des employés laïcs des chapitres supprimés dont le service n'était point habituel mais seulement déterminé à certains jours de l'année comme de dimanches et fêtes" n’ont droit ni à une pension, ni à une gratification, les administrateurs du directoire du Département arrêtent "qu'il n'y a lieu à délibérer sur la demande de l'exposant".
• 4 avril 1794, Strasbourg : MERCKEL est cor dans l'orchestre du Temple de l'Être suprême. Ayant participé à dix cérémonies décadaires à raison de 4 livres par cérémonie, il se fait verser par la municipalité la somme de 40 livres. Il a dû commencer en décembre 1793 ou janvier 1794.
• 18 mars 1795, Strasbourg : Le salaire de MERCKEL, toujours cor à l'orchestre du Temple de l'Être suprême, est fixé à 200 livres par an.
• 19 juin 1795, Strasbourg : L'orchestre du Temple de l'Être suprême cesse de fonctionner à la suite du rétablissement du culte catholique.
• 3 juillet 1795, Strasbourg : Comme ses anciens collègues de l'orchestre, MERCKEL perçoit pour le dernier trimestre une prime correspondant à un demi-quartier de son salaire, soit 75 livres au lieu de 50.
• 26 floréal an V (15 mai 1797), Strasbourg : Jean Michel MERCKEL, musicien, époux de Françoise Schaub, meurt vers une heure du matin à l'hôpital civil à la suite d'une coqueluche. Il avait 65 ans.
Mise à jour : 30 mai 2020