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Pour citer Muséfrem
VARÉ, Jean-Baptiste, enfant de chœur à Noyon (1781-1864)
Complément de nom : enfant de chœur à Noyon
Autre(s) forme(s) du nom : VARRET
VARRÉ
Date(s) : 1781-10-31 / 1864-4-8
Jean-Baptiste VARÉ, fils d'un musicien de la collégiale de Péronne (Somme), est enfant de chœur à la cathédrale de Noyon (Oise) de 1788 à 1790. Sans la Révolution qui mit brutalement fin à ses espérances, il aurait probablement réalisé une belle carrière musicale, car son maître l'abbé HOMET le disait doué. Sous l'Empire et la Restauration, il est poissonnier.
• 31 octobre 1781, Péronne [Somme] : Jean-Baptiste VARÉ naît de l'union de Jean-Baptiste VARÉ, musicien de la collégiale, et de Marie Anne Merlier.
• 26 mai 1788, Noyon [Oise] : Jean-Baptiste VARÉ, natif de Péronne, est reçu enfant de chœur à la cathédrale Notre-Dame.
• 27 août 1790, Noyon : Les habits du nommé VARÉ, enfant de chœur qui doit retourner à Péronne chez ses parents, se trouvent "tous absolument en mauvais état". Le chapitre décide par conséquent de lui accorder 12 francs pour s'habiller.
• 12 avril 1791 : Son père Jean-Baptiste VARÉ, ex-haute-contre de la collégiale de Péronne, présente une requête au District de Noyon. Il y a trois ans [sic], écrit-il, son fils aîné a eu le "bonheur" d'être admis en la maîtrise de Noyon. Il "montre le goût le plus décidé, et les plus heureuses dispositions pour la musique", mais "son malheureux père en perdant tous les moyens de les cultiver, a perdu dans le même jour l'espoir de le faire vivre". Il demande la "bienfaisance" des administrateurs. HOMET, maître de musique, confirme : VARÉ fils, qu'il a sous les yeux depuis trois ans, est l'un de ceux qui ont "marqué [… le] plus de dispositions pour la musique, où il a fait des progrès rapides pour son âge".
• 13 avril 1791, Noyon : Le directoire du District fait obtenir à l'enfant 100 livres à titre provisoire, à valoir sur les quatre derniers mois de 1790.
• [1793], Noyon : Jean-Baptiste VARÉ, avec les autres anciens enfants de chœur de la cathédrale, demande la gratification qui lui est reconnue par l'article 13 du décret du 24 juillet 1790 et l'article 9 de la loi du premier juillet 1792.
• 21 février 1793, Noyon : Le District estime qu'il y a lieu de verser 400 livres de gratification à chaque enfant (sauf deux dont VARÉ ne fait pas partie).
• 5 mars 1793, Beauvais : Le directoire du Département de l'Oise confirme et autorise le versement d'une gratification de 400 livres à Jean-Baptiste VARÉ.
• 18 février 1817, Péronne : Jean-Baptiste VARÉ, poissonnier, fils majeur de feu Jean-Baptiste VARÉ et de Marianne Merlier, veuf en premières noces d'Honorine Joseph Cazé, se remarie à Élisabeth Rosalie Havez, fille majeure de défunt Quentin Havez, ancien portefaix, et d'Angélique Fanon, de la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Péronne.
• 8 avril 1864, Péronne : Jean-Baptiste VARÉ, concierge du château, y décède. Il était âgé de 82 ans, 5 mois, 8 jours, veuf en premières noces de Josèphe Honoré Cazé et époux en secondes d'Élisabeth Rosalie Havet, sans profession.
Mise à jour : 24 février 2017