Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
ANTOGNE, Bizaut, dit "La Rose" (1750-1817)
Complément de nom : dit "La Rose"
Autre(s) forme(s) du nom : dit "La Rose"
Bizau
Date(s) : 1750-1-5 / 1817-12-13
Bizaut ANTOGNE, dit La Rose, est serpent de la paroisse Notre-Dame de Vierzon [Cher]. Il devient ensuite second chantre de la paroisse Saint-Pierre de Vierzon en 1791-1792. Originaire du lieu, il est tisserand dans les registres paroissiaux, et garde forestier sur ses vieux jours.
• 5 janvier 1750, Vierzon [Cher] : Né la veille, Bizaut ANTOGNE, fils d'un tisserand en laine, est baptisé. Son parrain, marinier, et sa marraine, lingère, ne savent signer ni l'un ni l'autre.
• 25 juin 1774, Vierzon : Bizaut ANTOGNE, "tisserand, fils mineur de Jean Antogne et de défunte Catherine Larpin", épouse Magdeleine Melin.
• Durant les années suivantes, le couple a de nombreux enfants, dont plusieurs sont fauchés très jeunes par la mortalité infantile. Dans tous les actes, Bizaut ANTOGNE est donné comme tisserand. La fille née et baptisée le 16 janvier 1778 a pour parrain Claude-Pierre DIOT [l'autre serpent de la paroisse].
• De 1787 à 1791, donc en 1790, Vierzon : Bizaut ANTOGNE est serpent de la paroisse Notre-Dame, aux gages de 15 livres par an. Nous ne possédons ses quittances de paiement que sur cette période. Son écriture est lisible, mais d'une orthographe très fantaisiste... Il signe "Antogne", sans utiliser le surnom de La Rose qui apparaît dans d'autres documents. Un autre serpent est attesté à Notre-Dame durant les mêmes années, le sieur DIOT, qui touche également 15 livres par an. La fabrique paroissiale rémunère aussi un organiste, Jean-Blaise DOIN, au moins un chantre, Jean-Baptiste François LEPOUCE, mais sans doute au moins un autre, et deux sonneurs régulièrement présents aux sépultures.
• 30 mars 1790 : Fils de Bizaut ANTOGNE, "tixerand", et de Magdeleine Melin, un garçon, né et décédé la veille après avoir été ondoyé à la maison, est inhumé en présence d'Étienne et Jean Mardesson, sonneurs.
• 1791-1792, Vierzon : Bizaut ANTOGNE, dit La Rose, est deuxième chantre de la nouvelle paroisse Saint-Pierre, son collègue est Jacques THIVRIER. Ils sont rétribués 80 livres par an chacun et le registre de compte précise "les fonctions des deux chantres ont commencé le 1er 9bre 1791". ANTOGNE, parfois appelé "La Rose" tout court, signe l'une de ses quittances explicitement : "Antogne dit La Rose".
• 15 décembre 1817, Vierzon : On enregistre le décès, survenu le 13, de "Bizau ANTOGNE, garde forestier, époux de Madeleine Melin, né à Vierzon-ville, département du Cher, âgé de 67 ans".
Mise à jour : 9 août 2020