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Pour citer Muséfrem
SIONEST, Jean Paul, abbé (1722-1779)
Complément de nom : abbé
Autre(s) forme(s) du nom : SIONET
SIONNET
SCIONNET
SIONNEST
Date(s) : 1722-3-31 / 1779-7-3
Né dans une ville de province (Nevers), mort dans une ville de province (Orléans), Jean-Paul SIONEST a pourtant accompli l'essentiel de sa carrière musicale au cœur des institutions musicales capitales du royaume, à Paris et à Versailles.
• 31 mars 1722, Nevers [Nièvre] : Jean-Paul SIONEST naît et est baptisé paroisse Saint-Jean. Fils de Louis Sionest, marchand drapier, et de Marguerite Gueron, il est donc frère de Thérèse Sionnet (baptisée le 9 février 1738 à Saint-Arigle de Nevers) et de Louis Vincent SIONEST, ainsi que de Marie (future épouse de Pierre LEVESQUE) et de Madeleine. Ceci contredit la notice que lui consacre Marcelle Benoit dans son Dictionnaire, qui le fait naître à Orléans. L'erreur provient sans doute du fait que la famille Sionest migre ensuite vers Orléans (Louis Sionest, le père, y décède en 1770).
Dater cette migration permettrait peut-être d'en savoir plus sur le lieu où Jean-Paul SIONEST reçut sa formation musicale : probablement à Nevers où sa sœur naît l'année de ses 16 ans. Ou ailleurs ?
• 6 juillet 1743, Paris : Jean-Paul SIONEST est reçu clerc à la Sainte-Chapelle. C'est sans doute là qu'il rencontre son futur beau-frère Pierre LEVESQUE, recruté en 1749.
• 1758-1774, Versailles : L'abbé Jean-Paul SIONEST est taille à la Musique du roi. En tant qu'ecclésiastique, il ne sert qu'à la Chapelle. Selon le décompte qui en est fait après sa mort, ses appointements sont de 1 500 livres.
• 27 avril 1758, Saint-Germain-en-Laye [Yvelines] : Jean Paul SIONEST, prêtre ordinaire de la Chapelle du roi, est témoin au mariage du serpent Pierre DURU. C'est actuellement la première mention de son appartenance à la Chapelle du roi.
• 18 juin 1758, Versailles : Jean Paul SIONNEST, prêtre et ordinaire de la Musique du roi, assiste aux funérailles de Claude Timothée, âgé de 21 ans, fils de son collègue Claude BENOIST, célébrées à l'église Notre-Dame, en présence de trois autres musiciens du roi : Ignace François MARLIER, Alexandre Julien DUGUÉ et Jean de CAZES
• 1760-1761, Versailles : Jean-Paul SIONEST est un éphémère chapelain de la Chapelle-musique du roi, pour le semestre de janvier. Il n'en garde pas moins le titre de chapelain du roi jusqu'à sa mort.
• 23 août 1762, Versailles : Jean Paul SIONEST est témoin au mariage de son collègue Pierre Nicolas PUSSENEAU, natif d’Orléans, qu’il a sans doute connu dans cette ville et dont il a peut-être facilité le recrutement à la Musique du roi.
• 26 février 1777, Orléans : Sa sœur Thérèse, mariée deux ans plus tôt à Anne GARIPUY, qui chante la haute contre à la cathédrale Sainte-Croix, met au monde un deuxième enfant, Thérèse-Catherine-Madeleine, paroisse Saint-Michel. Jean-Paul SIONEST "prêtre chapelain du roy et chanoine de Verdun" en est le parrain. Il est présent en personne et signe "Sionest". Il semble installé à Orléans, bien que sa paroisse de résidence ne soit pas précisée (sans doute parce qu'il demeure paroisse Saint-Michel, là même où le baptême est célébré).
• 3 juillet 1779, Orléans : Jean Paul SIONEST rend son dernier souffle. Le lendemain, l'acte de sépulture, paroisse Saint-Michel, le dit "prêtre chanoine de la collégiale [Sainte-Marie-Madeleine] de Verdun, chapelain du roi et vétéran de sa musique". Parmi les présents, outre son frère Louis Vincent SIONEST et son beau-frère Anne GARIPUY, on remarque l'organiste et violoniste Jacques BUDON.
• 2 août 1779, Versailles : Pierre LEVESQUE entame les démarches administratives pour le règlement de la succession de son beau-frère Jean Paul SIONEST. Outre son épouse Marie, les héritiers du défunt sont Louis Vincent SIONEST, "bénéficier de l’église d’Orléans", Madeleine Sionest, fille majeure, bourgeoise d’Orléans, et Thérèse Sionest, épouse de Louis [en réalité Anne] GARIPUY, musicien de l’église d’Orléans. Le 28 juillet 1779, les trois Orléanais ont établi devant notaire une procuration en faveur de Pierre LEVESQUE.
Mise à jour : 24 août 2021