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Pour citer Muséfrem
AILHAUD, Jean-Baptiste (1746-1818)
Autre(s) forme(s) du nom : AILLAUD
ALLIAUD
Date(s) : 1746-5-22 / 1818-9-14
Fils d'un serrurier, Jean-Baptiste AILHAUD devient enfant de chœur à la cathédrale de Nîmes, sa ville natale. Il pourrait être l'homme de ce nom qui propose des cours de cor en 1789. En 1791-1792, un nommé ALLIAUD chante la haute taille à la cathédrale constitutionnelle. Il s'agit probablement de l'ancien enfant de chœur, dont on apprend bien plus tard (en 1810) qu'il continue à exercer ses talents, puisqu'il est qualifié d'artiste, bien qu'il apparaisse aussi comme "monteur de métier". Il s'éteint modestement à l'hospice d'humanité en 1818.
• 22 mai 1746, Nîmes [Gard] : Baptiste AILHAUD, fils de Joseph Ailhaud, serrurier, voit le jour. Il est baptisé le surlendemain en la chapelle paroissiale Saint-Castor, dans la cathédrale, avec un serrurier pour parrain.
• 29 octobre 1755, Nîmes : Baptiste AILLAUD et André GIRARD, natifs de Nîmes, sont reçus enfants de chœur à la cathédrale pour remplacer SOULIER et CAYROCHE.
• 14 avril 1762, Nîmes : Le chapitre cathédral donne son congé à AILLAUD, second enfant de chœur, à la demande de son père, serrurier à Nîmes, qui veut lui faire apprendre un métier. On lui accorde une gratification de 50 livres seulement.
• 17 avril 1785, Nîmes :Le nom d'ALLIAUD apparaît parmi les symphonistes embauchés par François SOULLIER, maître de musique de la cathédrale, pour le Te Deum donné pour la naissance du duc de Normandie. Il s'agit sans doute du maître de cor actif en 1789.
• 1789, Nîmes : Le Calendrier de la ville de Nîmes de 1789 signale un maître de cor nommé AILHAUD, domicilié rue porte Couverte. Est-ce le même homme ?
• avril 1791-décembre 1792, Nîmes : Un dénommé ALLIAUD est attesté comme taille haute au service de "l'église épiscopale du département", aux appointements annuels de 200 livres. Il s'agit vraisemblablement du même homme puisqu'il est qualifié d'artiste au décès de sa fille en 1810.
• avant 1792, lieu inconnu : Jean-Baptiste AILHAUD épouse Suzanne Poule. Ce mariage n'a pas été retrouvé dans les registres nîmois, dont les tables ont été explorées de 1772 à 1792. La naissance d'une fille, baptisée à Saint-Castor le 4 janvier 1792, est pour l'heure l'unique indice chronologique de cette union.
• 28 octobre 1794, Nîmes : Suzanne Poule, épouse de Baptiste AILHAUD, s'éteint à l'hôpital général.
• 7 février 1795, Nîmes : Jean Baptiste AILHAUD, "monteur de métier", convole avec Jeanne Thomas, sa cadette de plus de 20 ans. Parmi les témoins, on remarque un danseur et un magicien, ce qui semble indiquer que le marié garde des attaches dans le milieu artistique.
• 12 mai 1810, Nîmes : Jean Baptiste AILHAUD, artiste, perd sa fille Catherine Françoise, âgée de 15 ans. Cet acte prouve qu'AILHAUD n'a pas abandonné la musique. Il milite également pour regrouper dans la même notice les indices qui concernent l'enfant de chœur, la haute taille et le corniste.
• 14 septembre 1818, Nîmes : Jean Baptiste AILHAUD, époux de Jeanne Thomas, meurt à l'hospice d'humanité.
Mise à jour : 12 juin 2023