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Pour citer Muséfrem
LION, Jean Louis (1745-1835)
Date(s) : 1745-4-13 / 1835-7-29
Jean Louis LION est vigneron comme son père. Durant la décennie précédant la Révolution, il chante également lors des dimanches et fêtes de l'église paroissiale de Chilly-Mazarin, à 17 kilomètres à vol d'oiseau au sud de Paris.
• 13 avril 1745, Chilly-Mazarin [Essonne] : Jean Louis LION vient au monde. Il est le fils de Louis Pierre, vigneron et de Marie Claude Godin.
• 19 août 1770, Chilly-Mazarin : Son épouse Marie-Claude Charpentier, native de la paroisse limitrophe de Longjumeau, donne le jour à leur fille Maxime Louise. C'est le premier baptême Lion repéré dans le registre mais le mariage n'a pas été trouvé. Des investigations dans les registres paroissiaux de Longjumeau, Champlan et Morangis n'ont rien donné également pour les années 1768-1770. Jean Louis LION exerce la profession de vigneron.
• 11 novembre 1782 au 7 décembre 1788, Chilly-Mazarin : Jean Louis LION est l'un des quatre chantres rémunérés par la fabrique de l'église paroissiale Saint-Étienne. Il y a aussi deux serpents, un maître d'école qui a la charge des enfants de chœur.
• 13 octobre 1786, Chilly-Mazarin : Leur dernier enfant, Jean Louis, est baptisé. LION est toujours vigneron, jamais ses fonctions cantorales ne sont précisées dans le registre paroissial, il ne signe pas au bas d'actes de sépulture.
• 18 novembre 1787, Chilly-Mazarin : Un mandat de la fabrique paroissiale lui accorde la somme de 100 livres à partager avec Jacques VIET pour ses appointements de l'année.
• 11 novembre 1790, Chilly-Mazarin : Le registre de fabrique mentionne toujours quatre chantres mais ne précise pas les noms. Un doute subsiste et on ne peut affirmer que LION soit toujours en place. C'est très probable cependant. Dans le registre paroissial, ce sont le maître d'école et le bedeau qui signent au bas des actes de sépultures.
• 8 avril 1818, Chilly-Mazarin : Cultivateur, Jean Louis LION perd sa femme.
• 29 juillet 1835, Chilly-Mazarin : Mentionné comme "propriétaire", il meurt à son domicile à huit heures du soir. C'est l'instituteur qui déclare son décès, ainsi qu'un gendre, Louis Gobert Hébert, cultivateur.
Mise à jour : 21 mars 2020