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Pour citer Muséfrem
BROU, François (ca 1715-1784)
Autre(s) forme(s) du nom : BROUX
Date(s) : 1715-2 ca / 1784-5-25
François BROU présente un bon exemple de musicien originaire de Paris – où il a vraisemblablement été formé – et qui, ensuite, mène l'essentiel de sa carrière en province. Pendant plus de trente-cinq ans, il est organiste de la cathédrale de Saint-Malo.
• [Février 1715], Paris : Selon les indications livrées à son décès, François BROU est né paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois vers la fin du mois de février 1715.
• 20 juillet 1733, Paris : Le mariage de François BROU et de Marguerite Baudin est célébré dans l'église paroissiale des Quinze-Vingts. Le lieu du mariage, l'église située tout près de l'hôpital dédié à l'accueil de 300 (15 x 20) aveugles, suggère l'hypothèse que le jeune organiste était peut-être atteint de cécité. Un contrat de mariage a été établi le 4 juillet précédent chez le notaire Jean-Louis Guérin. Il permettrait sans doute d'en savoir plus.
• 1747, Saint-Malo : François BROU devient organiste de la cathédrale de Saint-Malo.
• 2 mai 1750 : En compagnie de Jacques GEORGET, musicien, l'organiste est témoin du mariage d'un autre musicien, originaire de Moravie, qui signe "Charl Johan Sebetovsky". L'organiste signe "Brou" de manière sobre, avec un paraphe discret.
• 1755, Saint-Malo : 400 livres, tel est le gain annuel de BROU dont on trouve trace dans les comptes de la fabrique de la cathédrale conservés à partir de 1755. Jusqu’à son décès, il est fait mention de cette somme qu’il avait vraisemblablement touchée dès sa réception comme organiste en 1747.
• 25 juin 1759 : Prenant en compte une prescription médicale faite au sieur BROU, le chapitre malouin lui accorde trois mois de dispense "pour aller prendre son air natal et y prendre des remèdes nécessaires à sa santé". Durant les années suivantes il obtiendra à nouveau plusieurs fois d'assez longs congés lui permettant de retourner séjourner quelque temps à Paris.
• 9 décembre 1761, Saint-Malo : François BROU obtient, à sa demande, une dispense jusqu’à la fête de saint Thomas (c'est-à-dire jusqu'au 3 juillet).
• 1766, Saint-Malo : Les comptes de la fabrique indiquent que le sieur BROU a reçu 12 livres pour réparations à l’orgue.
• 13 août 1770, Saint-Malo : Le sieur BROU obtient la permission de s’absenter pour aller à Paris à condition qu’il soit revenu pour la fête de Saint-Malo à la mi-novembre – soit un congé de trois mois. Il reçoit par avance ses gages jusqu’à cette date. Va-t-il à Paris pour se faire soigner, comme en 1759 ?
• 26 juillet 1771, Saint-Malo : Le sieur BROU, organiste, est rappelé à l’ordre. Il doit toucher l’orgue à tous les offices tant du matin que du soir et faire attention à s’y trouver avant le commencement de l’office.
• 1773, Saint-Malo : Il reçoit 15 livres pour avoir raccommodé le petit orgue.
• 8 août 1783, Saint-Malo : "En considération des longs services rendus par le sieur BROU organiste de la cathédrale depuis 1747 et infirme", il est décidé de continuer à lui payer jusqu’à sa mort les 400 livres de gages qu’il avait par an. Pour financer cette pension, les chanoines optent pour laisser vacante une des huit places de bachelier de chœur, tant que BROU vivra. L'organiste est probablement déjà malade.
C'est Antoine BONNET, de Senlis, qui est reçu par le chapitre pour le remplacer, à 500 livres de gages, soit une augmentation de 100 livres.
• 25 mai 1784, Saint-Malo : Le sieur François BROU décède. Il est inhumé le lendemain. Son acte de sépulture, établi par le chapelain Faguein, précise que le défunt était "âgé de 69 ans trois mois, de la paroisse St Germain Locseroy [sic], époux de Dlle Margueritte Baudin".
Mise à jour : 19 mai 2019