Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
LA GREZILLONNAIS, de, à Saint-Malo (1756 av.-1791 ap.)
Complément de nom : à Saint-Malo
Autre(s) forme(s) du nom : LA GREZILLONNAYE
Date(s) : 1756 av. / 1791 ap.
Si à la fin de la décennie 1750, M. de LA GREZILLONNAIS était maître de musique à la cathédrale Saint-Vincent de Saint-Malo, il remplit ensuite essentiellement les fonctions de chanoine, tout en restant musicien – comme en témoigne l'achat d'une épinette en 1763. On le suit en pointillés jusqu'à la Révolution, une enquête personnalisée seule permettra de le connaître plus en détail.
• 1756, Saint-Malo : Lorsque commence le premier registre capitulaire conservé, le sieur de LA GREZILLONNAIS est maître de musique à la cathédrale Saint-Vincent. En janvier 1757 il se voit contraint, à la suite d'une revendication du bas-chœur portée par le musicien GEORGET, d'"être inscrit sur la tablette de la sacristie à son tour et rang pour assister au commencement des offices et faire la semaine comme les autres". En effet, il porte lui aussi le titre de bachelier de chœur et doit donc en remplir les obligations.
• 27 juin 1760, Saint-Malo : Le chapitre accepte la démission de M. de LA GREZILLONNAIS qui a demandé, à cause de sa santé, à quitter la psallette. Quelques jours plus tard, il est remplacé par Claude-Denis DEVADRE.
• 16 novembre 1761, Saint-Malo : LA GREZILLONNAIS reçoit 24 livres du chapitre "pour avoir battu la mesure". Il est donc encore ponctuellement actif à la cathédrale de Saint-Malo.
• 19 avril 1763, Saint-Malo : M. de LA GREZILLONNAIS achète pour trois livres "une mauvaise épinette" trouvée dans un grenier au-dessus de la boutique après le décès du sieur René Pierre BRUN facteur d’orgues, dont le seul héritier est [son fils] Pierre BRUN, maître de musique à Paris.
• 8 avril 1786, Saint-Malo : Les chanoines constatent "l’état de délabrement où est tombée insensiblement la musique de cette église". Désirant "la rétablir sur un pied de décence dont elle est actuellement fort éloignée", ils prient "M. de La Grezillonaye d’écrire afin de nous procurer quelques sujets d’une bonne conduite et dont les talents puissent répondre aux désirs de la Compagnie". Cette délibération indique que M. de LA GREZILLONNAIS est inséré dans des réseaux musicaux, sans doute à l'échelle au moins régionale, voire plus large.
• 1790, Rennes : Le chanoine de La Grezillonnais figure sur la liste des Amis de la Constitution en 1790 avec le titre de prêtre administrateur du département.
• 1791 : "De la Grezillonnais, ex-chanoine de St Malo" figure sur la liste des prêtres non assermentés. Il demeure rue Dauphine, à Rennes.
Mise à jour : 18 mars 2020