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Pour citer Muséfrem
LAMARRE, Lucien (1790 av.-1793)
Autre(s) forme(s) du nom : LA MARRE
Date(s) : 1790 av. / 1793-11-16
Le parcours de Lucien LAMARRE reste à compléter. Il est né paroisse Saint-Saturnin, l'abbé Grégoire indique qu'il a été prêtre de chœur de Saint-Saturnin ce qui n'est pas vraisemblable à la veille de la Révolution. Alfred Lallié (Le diocèse de Nantes pendant la Révolution, 1893) le mentionne surtout comme aumônier du couvent de Sainte-Elisabeth et prêtre de Saint-Similien : il a près de 70 ans, est infirme... LAMARRE est un exemple de ces prêtres dits de chœur par un infléchissement de langage alors qu'ils ne sont habitués. En revanche il est bien titulaire de bénéfices qui sont un des attributs des prêtres chantres.
• 5 février 1723, Nantes [Loire-Atlantique] : Lucien, fils de Jean La Marre maître tailleur et de Françoise Boucaut est baptisé le lendemain paroisse Saint-Saturnin. Le parrain exerce la même profession tout comme le mari de la marraine Jeanne de Mazy.
• La formation ainsi que l'essentiel du parcours de LAMAREE restent incomplets jusqu'zn 1790. L'abbé Grégoire le dit prêtre de chœur de Saint-Saturnin de Nantes, ce qui serait envisageable vers les années 1750-1760 au début de sa carrière.
• [1780-1790], Nantes : LAMARRE selon Lallié est aumônier du couvent de Sainte-Elisabeth. Il est aussi qualifié de prêtre de Saint-Similien.
• 16 avril 1791, Nantes : LAMARRE titulaire du bénéfice de Saint-Georges et du bois des Jannots dépose une requête au Directoire (L 1097) afin de recouvrer ses bénéfices et d'obtenir une pension, compte tenu "de son grand âge et de ses infirmités". Il a une fin de non recevoir du Directoire qui préfère attendre "des informations suffisantes sur sa situation".
• Août 1792, Nantes : LAMARRE est "enfermé au Château en août 1792, puis aux Carmélites et aux Petits-Capucins", comme nombre de prêtres âgés et infirmes.
• 16 novembre 1793, Nantes : LAMARRE fait partie des prêtres ayant péri dans les noyades de Nantes initiées par Carrier.
• 17 prairial an VIII, Nantes : Ses héritiers adressent une pétition au préfet.
Mise à jour : 23 novembre 2021