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Pour citer Muséfrem
BENOIST, Jean Michel (1749-1792 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : BENOÎT
Date(s) : 1749 entre crochets / 1792 ap.
Le corpus des prêtres de chœur étudiés à Nantes s'étend à tout le diocèse. Ils se rencontrent dans les paroisses des bourgades dotées d'un nombreux personnel autour d'un recteur (vicaires, prêtres, diacres), surtout si elles sont pourvues d'un collège où ils enseignent. L'appellation "prêtre de chœur" semble s'être infléchie au cours du siècle comme à Ancenis où il n'y a plus que des "prêtres" en 1789. Le terme disparaît pendant la période révolutionnaire. Les registres de Directoire ont promu certains de ces "prêtres" en vicaires. Jean Michel BENOIST fait partie de ce corpus à la limite du champ d'étude Muséfrem. Rien n'atteste à ce jour qu'il ait été prêtre de chœur.
La paroisse Saint-Pierre d'Ancenis [Loire-Atlantique] est structurée autour du recteur Sanson, de deux vicaires, trois prêtres dits de chœur, deux diacres, soit un nombreux personnel pour une ville d'environ 3 000 habitants. Par ailleurs, Ancenis est dotée d'un collège réputé et les liens entre paroisse/collège sont étroits. Le collège est dirigé par un principal et quatre prêtres qui y enseignent (L'instruction publique dans le pays nantais). Le recteur fait partie du bureau du collège. Rien n'indique formellement que BENOIST ait enseigné au collège ni ait été prêtre de chœur.
• [1749], Ancenis [Loire-Atlantique] : Alfred Lallié (Le diocèse de Nantes pendant la Révolution, 1893) rapporte que Jean Michel BENOIST est né paroisse Saint-Pierre en 1749.
• 1774 : Il est ordonné prêtre.
• [1775]-1790, Ancenis : Jean Michel BENOIST est prêtre à la paroisse. Si Emile Maillard rapporte qu'il est "de chœur" dans son ouvrage sur L'histoire d'Ancenis, il semble que ce soit un abus de langage pour distinguer les vicaires prêtres des prêtres. Rien n'atteste cette affirmation à ce jour.
• 7 décembre 1790, Ancenis : Le Directoire du district d’Ancenis autorise à nommer des marguilliers et fixe le traitement des vicaires : MM Cheminard et MÉNARD, 800 lt, et M. BENOIST 3ème vicaire 700 lt.
• 1791 : Les trois prêtres BENOIST, Cheguillaume et MÉNARD refusent d'exercer leur ministère dans l'église paroissiale. Ils disent en fait leurs messes ailleurs (Diocèse de Nantes...). Par conséquent, la municipalité d'Ancenis fait appel au Directoire (26 juin 1791) et demande leur expulsion. Les prêtres sont sommés de se retirer à Nantes où ils sont internés à Saint-Clément.
• 22 juillet 1791, Nantes : MÉNARD, BENOIST et Cheguillaume sont transférés de Saint-Clément au Château, c'est-à-dire qu'ils sont enfermés, condamnés à la déportation, noyade, etc...
Mise à jour : 22 novembre 2021