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Pour citer Muséfrem
BOISSELOT, Pierre, (cadet) (1750-1761)
Complément de nom : (cadet)
Autre(s) forme(s) du nom : BOISSELAU
Date(s) : 1750-1-20 / 1761-3-22
Éphémère enfant de chœur de la cathédrale de Mâcon, dans le sud de la Bourgogne, Pierre BOISSELOT disparaît à l'âge de 11 ans. Fils d'un facteur d'instruments, il était à la maîtrise depuis deux ans et demi.
• 20 janvier 1750, Mâcon [Saône-et-Loire] : Pierre BOISSELOT, né le jour même, est baptisé à Saint-Pierre. Son père, Antoine BOISSELOT, longtemps maître tourneur, est pour la première fois dit elliptiquement "facteur" dans son acte de baptême. Sa mère se nomme Marie-Jeanne Tisserand, parfois Tisserant. Son parrain, Pierre Michaud, est cuisinier. Sa marraine, Marie-Françoise Constantin, sait signer. Ce baptême correspond parfaitement à l'âge approximatif indiqué à son décès.
Cet enfant est le jeune frère d'un autre Pierre, né en 1747, qui deviendra facteur d'instruments à Montpellier, et le grand frère de Louis, qui deviendra lui aussi facteur d'instruments et sera le grand-père du compositeur Xavier BOISSELOT (1811-1893, 1er Grand Prix en composition musicale 1836, Prix de Rome… et directeur de manufactures de pianos), qui épousera en 1833 une fille de Jean-François LESUEUR !
• 24 novembre 1758, Mâcon : Le chapitre de la cathédrale Saint-Vincent reçoit un nouvel enfant de chœur, Pierre BOISSELOT, "pour entrer à la maîtrise à la sortie de DAVID". Le même jour, un autre garçon, Jean-Baptiste DESIRÉ est reçu enfant de chœur surnuméraire "pour la première place qui vaquera". Ce statut d'enfant de chœur surnuméraire est une première à Mâcon depuis le début du registre capitulaire dépouillé (1732). Sans doute la voix du jeune garçon a-t-elle paru très bonne lors de l'audition et les chanoines ont du mal à l'éliminer... Le maître de musique est alors Guillaume LEBLANC. Quant au maître des enfants de chœur, qui gère la vie quotidienne de la maîtrise, c'est alors Pierre-François DERAY.
• 22 mars 1761, Mâcon : Pierre BOISSELOT "enfant de chœur de cette église", fils d’Antoine BOISSELOT, "tourneur", et de Marie-Jeanne Tisserand sa femme, meurt, âgé d’environ 11 ans. Le curé de la paroisse prétend que c'est à lui de l'enterrer et que le chapitre n'a ce droit que concernant les chanoines. Le chapitre réplique "que les bénéficiers, prêtres et enfants de chœur de l’église faisant corps avec le chapitre", ses droits s'étendent donc sur eux tous. Un compromis est trouvé, signé des deux parties : c’est le chanoine Sigorgne qui fera l’enterrement en qualité de vicaire général du diocèse et non en tant que représentant du chapitre.
Le lendemain le corps de l'enfant est inhumé "au caveau de la chapelle de la Visitation au Préal".
Mise à jour : 15 mai 2021