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BOUVIER, Pierre (ca 1718-1774 ap.)
État civil
NOM : BOUVIER     Prénom(s) : Pierre     Sexe : M
Date(s) : 1718 ca  / 1774-7-23 ap.
Notes biographiques

Comme son père avant lui, Pierre BOUVIER sert la cathédrale Saint-Étienne de Metz comme musicien. Il est documenté entre 1740 et 1768, six ans plus tard il est déjà retiré et reçoit à ce titre une aide financière du chapitre.

• [1718], Metz, Pierre BOUVIER, fils de Raphaël BOUVIER, chantre de la cathédrale et Marie Thérèse Caron, vient au monde.

• 1740-1746, Metz : Marié à Anne Robin, quatre de leurs enfants sont baptisés paroisse Saint-Gorgon, où se trouve alors le cloître de la cathédrale. Il s'agit de Jacques (7 décembre 1740), Anne Marguerite (25 octobre 1741), Marie Cécile (22 novembre 1742) et Jeanne (13 mai 1746). Plusieurs musiciens ou fils et épouse de musiciens signent comme parrain et marraine. Jacques MALLETTE et Marie Élisabeth Simon, épouse de Pierre DUMONT (1740), le fils d'Adrien JOLAS (1742) et un fils de Jacques GOUTIÈRE (1746).

• 22 janvier 1743, Metz : Pierre BOUVIER, musicien de la cathédrale Saint-Étienne signe comme témoin au mariage de son frère Guillaume, maître cordonnier. Signent également leurs deux autres frères, Nicolas BOUVIER, maître d'école de la paroisse st-Victor, et Philippe Raphaël BOUVIER, chantre de l'Eglise collégiale Saint-Sauveur de cette ville.

• 21 avril 1750, Metz : Pierre BOUVIER, musicien de la cathédrale Saint-Étienne signe comme témoin au mariage de sa sœur Anne, veuve de Jean Barthe, maître fondeur, avec François Jacquiet, garçon cartier.

• 8 juillet 1752, Metz : Il obtient une avance sur ses gages d'un montant de 400 livres de la part du chapitre afin de pouvoir faire l'acquisition de vignes et de bois dont le principe de l'achat a été conclu le 6 avec un certain Alexandre de Mohrange.

• 27 avril 1754, Metz : "Messieurs ont arrêté de renvoyer déz aujourdh'huy de leur musique le sr Songy et ont prié M. le Chantre de luy deffendre l'entrée au chœur, d'admonester les sieurs Bouvier et Bertrand d'etre plus exacts a leurs devoirs".

• 14 juin 1755, "Veu aujourd'huy la requête des srs Desrodes, Mallette, Bouvier, Simon, Jolas et Girardin, chantres et musiciens de cette Eglise, Mrs leur ont ont accordé soixante quinze livres par année pour leur logement a chacun au prorata et a compter du jour qu'ils ont été déplacés des anciens logemens qu'ils occupoient dependant de cette Eglise" lit-on dans le registre capitulaire de la cathédrale Saint-Étienne.

• 27 octobre 1765, Metz : Accompagné par Nicolas ROYER, François GUIBERT et Pierre MARCOU - tous musiciens de la cathédrale - Pierre BOUVIER est présent et signe aux obsèques - en l'église Saint-Maximin - de Jacques MALLETTE.

• 30 avril 1766, Metz : François Jacquet, garçon cartier est inhumé en présence de Pierre BOUVIER, musicien de la cathédrale de cette ville, son beau-frère, paroisse Saint-Simplice; Louis BOUVIER, sous-sacristain de la cathédrale de Metz, son neveu, de la paroisse Saint-Victor.

• 1766-1767, Metz : De son mariage avec Anne Robin, deux enfants sont baptisés paroisse Saint-Victor, Françoise (26 avril 1766) et Philiberte (31 mai 1767). On le présente toujours comme musicien de la cathédrale Saint-Étienne.

• 19 mars 1768, Thionville [Moselle] : Veuf d'Anne Robin [elle npas inhumée à Saint-Victor], il se remarie avec Apolline Guerin [actes non encore numérisés sur le site des archives départementales].

• 14 novembre 1768, Metz [Moselle] : "Vüe la requête de Pierre Bouvier l'un des musiciens de cette Eglise et oüy le rapport de Mr le Chantre, Messieurs ont bien voulu luy accorder a compter de la st Jean derniere le même traitement qu'aux autres musiciens dont les appointemens ont été portés a douze quartes de bled et quatre cent livres en argent suivant la conclusion du 2 mars 1765 confirmée par celle du second chapitre annal du vingt et un may de la même année sauf a la reduire au taux de ses appointemens actuels en cas de negligence".

• 23 juillet 1774, Metz [Moselle] : "21 livres 12 s. accordés par grace a Bouvier ancien chantre Retiré" lit-on dans le registre capitulaire des chanoines de la cathédrale.

Nous perdons ensuite sa trace. Il est déjà mort au décès de sa fille Barbe, le 26 septembre 1788 mais toujours vivant au mariage de son fils Jacques, soldat congédié du régiment de Condé, à Port-Louis [Morbihan] le 17 juin 1777 [l'acte mentionne bien le décès d'Anne Robin]. Il a été sûrement inhumé dans le caveau du chapitre et l'acte de sépulture a été mentionné sur le registre capitulaire.

Mise à jour : 4 janvier 2021

Sources
F-AD57/ 9NUM/ 5E318/ 4 ; F-Ad57/ 2G42 (2MI 100/ 1)  ; F-Ad57/ 2G50 ; F-Ad57/ 2G53 (2MI 108/ 1)  ; F-Ad57/ 9NUM/ 5 E318/ 4 ; F-Ad57/ 9NUM/ 5 E318/ 5 ; F-Ad57/ 9NUM/ 5E318/ 4 ; F-Ad57/ 9NUM/ 5E327/ 6 ; F-Ad57/ BMS Metz ; F-Ad57/ G454 ; Filae.com

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