CHAPLAIN, Louis Marie Sébastien (1775-1790 ap.)

Louis CHAPLAIN a été durant plusieurs années enfant de chœur de l'église paroissiale Saint-Sulpice de Fougères, et il y est toujours attesté en 1790. Toutefois il est assez difficile d'y voir clair entre les divers individus portant le patronyme de Chaplain ou Chapelain qui sont au même moment au service de la fabrique de Saint-Sulpice...

•  6 février 1775, Fougères : En l'église de Saint-Sulpice est baptisé Louis-Marie-Sébastien, né le jour même. Il est le premier fils de Sébastien-Anne-Joseph Chaplain et de Marie-Anne Launay, qui se sont mariés le 27 janvier 1774 dans la même église. Ses parrain et marraine, qui sont deux de ses grands-parents, ne savent pas signer. On note au passage que le rédacteur de l'acte, lequel est pourtant le curé Paturel, qui connaît bien ses ouailles, commet une confusion dans la rédaction de son acte de baptême en donnant comme mère de l'enfant le nom de sa grand-mère maternelle (la mère de Marie-Anne Launay, Jacquine Labiche / Lebische).
Louis est le frère aîné de Sébastien-Pierre, qui naîtra le 9 mars 1777, et de Julien-Marie-Anne, qui viendra au monde le 14 décembre 1779.

• 28 novembre 1787, Fougères : À cette date, une quittance est établie pour la somme de 27 livres payée à Louis CHAPLAIN "pour le montant des honoraires des enfants de chœur" de l'église paroissiale Saint-Sulpice de Fougères. Les petites sommes dues aux enfants de chœur semblent donc avoir été versées de manière globale à l'un de leurs représentants, ce qui n'est pas inhabituel. En revanche, il paraîtrait étonnant que ce soit le dernier arrivé qui en ait été chargé. or Louis Chaplain n'était pas cité au mois de décembre précédent, où les comptes paroissiaux faisaient apparaître une somme versée à "Jullien Saudrais, Louis Dubois et Sébastien Chaplain enfants de chœur pour leurs gages". Pourrait-il y avoir eu une confusion sous la plume du comptable, qui l'aurait nommé par erreur Louis Dubois ? Étant donné que Louis est de deux ans l'aîné de Sébastien, cela serait logique – tout en restant néanmoins une hypothèse.

• 27 novembre 1788 : L'année suivante, une quittance fait état de 60 livres payées "à Sébastien et Louis Chapelain enfants de cœur [sic]". La présence de deux garçons différents portant le même patronyme est bien ici confirmée.

• 28 novembre 1789 : La même somme de 60 livres est cette année-là versée à Sébastien CHAPLAIN "pour gages des enfants de cœur".

• 6 mars et 7 novembre 1790, Fougères : Deux quittances font état d'une somme de 60 livres au total payée "à Julien et Louis Chaplain pour gages des enfants de cœur". La fabrique de Saint-Sulpice rémunère aussi un organiste, qui est alors Jean-Baptiste LETAILLANDIER, et son souffleur, qui se nomme Louis Méas (sans doute de la famille de Jacques MÉA).

• 26 mars 1791 : La fabrique de Saint-Sulpice de Fougères verse ce jour-là la somme de 30 livres "aux sieurs Bastien et Jullien Chaplain pour une demie année de leurs gages". Louis n'est plus mentionné.

Ces trois frères Sébastien, Louis et Julien CHAPLAIN ont-ils un lien avec le sieur CHAPELAIN "dit La France" qui en 1790 est chantre chez les Génovéfains de l'abbaye de Rillé, à Fougères ?

La trace de Louis CHAPLAIN se perd ici.

Mise à jour : 20 février 2020