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Pour citer Muséfrem
COILLAN, Joseph (1776-1846)
Autre(s) forme(s) du nom : COILLAU
COELLAN
Date(s) : 1776-3-19 / 1846-2-14
En 1790, le jeune Joseph COILLAN [parfois COELLAN] a 14 ans et il est "choriste" de la paroisse Saint-Sauveur de Rennes, c'est-à-dire vraisemblablement enfant de chœur. Il ne poursuit pas dans cette voie et lorsqu'on retrouve sa trace quelques années plus tard, il est devenu charron, comme son père.
• 19 mars 1776, Rennes : Né sur la paroisse de Toussaints, Joseph COILLAN est baptisé le même jour dans l'église paroissiale. Son père, Mathurin Coillan, est charron. Sa mère se nomme Perrine Brunel.
• 1790, Rennes : Joseph COILLAN – qui a alors 14 ans – est "choriste" de la paroisse Saint-Sauveur. Au vu du contexte, et en particulier de l'âge des garçons concernés, il semble que le mot choriste ait ici le sens d'enfant de chœur.
Le 3 juillet 1790, une quittance collective est signée par les quatre "choristes" de la paroisse, Joseph COILLAN, Louis BLANCHARD, Jean TROCHON et Jean GALÈNE, reconnaissant "avoir reçu de Me. Richard trésorier en charge de la paroisse St Sauveur pour la St Jean 1790 la somme de quarante livres quatre sols pour nos assistances de choristes à la d[it]e église". Leurs signatures sont appliquées et banales, sans majuscules, comme celles de jeunes garçons en phase d'apprentissage. La somme délivrée couvre le premier semestre de l'année, puisqu'un autre reçu équivalent sera établi six mois plus tard. Ces quatre garçons semblent donc recevoir chacun 10 livres et 1 sol par semestre, soit 20 livres 2 sols par an.
Le 30 décembre 1790, Joseph COILLAN signe seul un reçu comptable "faisant pour mes confrères". Il est manifestement l'aîné de ces "confrères".
• 6 juillet 1791, Rennes : Joseph COILLAN "faisant tant pour moy que pour Louis COILLAN mon frère & pour Jean TROCHON tous trois cy devant choristes de la paroisse de St Sauveur" établit et signe un reçu comptable pour la somme de 23 livres 9 sols. Il s'agit du "prorata de nos Gages échu depuis noël dernier jusqu’au 15 May aussi dernier, jour auquel nous avons quitté le Service de la paroisse". Joseph COILLAN et ses deux camarades quittent leur service (ou on les licencie ?) lorsque Saint-Sauveur est réuni avec Saint-Aubin et Saint-Pierre en une seule grande paroisse Saint-Pierre et qu'il faut faire de la place pour les "choristes" issus de ces deux autres paroisses.
L'un de leurs remplaçants est Thomas JUBIN.
• 24 messidor an XI (13 juillet 1803), Rennes : À l'Hôtel de Ville est célébré le mariage de Joseph COELLAN et Perrine-Julienne Lemaître, tous deux nés "en Toussaint de Rennes", la mariée trois ans et demi plus tôt que le marié. Fille d'un "marchand" et sœur d'un cordonnier, la jeune femme ne sait pas signer. Le marié est accompagné de son père, charron, et d'un oncle maternel, lui aussi "marchand". Les deux familles paraissent socialement bien assorties.
• 28 germinal an XII (18 avril 1804) : La déclaration de naissance de leur premier enfant, un fils prénommé Jean-Pierre, révèle que l'ancien enfant de chœur a, sans surprise, adopté le métier de son père et est devenu lui aussi charron. Les naissances suivantes n'ont pas été cherchées.
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• 15 février 1846, Rennes : Le commissionnaire et le portier de l'Hôpital général viennent le matin du 15 février déclarer les décès survenus la veille et dans la nuit à l'Hôpital. Parmi ceux-ci, celui de de Joseph COILLAN, "veuf de Perrine-Julienne Lemaître, fils de Mathurin Coillan et de Perrine Brunel, né à Rennes, paroisse Toussaint le 19 mars 1776", qui est décédé à l'hôpital situé rue de Fougères "hier au soir à deux heures".
Mise à jour : 25 mars 2020