COINDON, Pierre Jacques (1769-1848)

Reçu enfant de chœur à Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers en 1776, Pierre Jacques COINDON a au moins commencé une formation musicale. On ne sait pas s'il a continué. En tous les cas, il finit par se réorienter vers la cordonnerie, un métier traditionnellement pratiqué dans sa famille COINDON. Il semble avoir fait un étape à Paris où il se marie vraisemblablement puis se fixe à Douai, dans le Nor, où il s'éteint, toujours cordonnier, en 1848.

• 27 janvier 1769, Poitiers : Pierre Jacques COINDON naît paroisse Saint-Pierre l’Hospitalier, puis il est baptisé à St Hilaire. Il est fils de Jacques Coindon, maître cordonnier, et de Marie Drouillaud, qui s'étaient mariés à Poitiers le 10 janvier 1756. Il est donc le frère de René COINDON, futur organiste au Mans.

• 30 avril 1776, Poitiers : Pierre Jacques COINDON est reçu enfant de chœur à la collégiale Saint-Hilaire-le-Grand à la place de Louis-Victor BABIN.

• 1^er mars 1788, Angoulême : Pourrait-il s'agir du Jacques COINDON, cordonnier de la ville de Poitiers, "se disant basse contre n'ayant pas la voix qu'il avoit annoncé d'après l'essai" que la cathédrale d'Angoulême refuse et auquel elle verse alors 30 livres ?

• 18 novembre 1813, Poitiers : Décès de sa mère. On ne sait pas s'il est encore à Poitiers.

• 17 avril 1818, Poitiers : Décès de son père.

• 20 mai 1833, Paris, 12^e arrondissement : Décès de sa première femme Aimable Rose Garnier. COINDON se serait-il d'abord établi comme cordonnier à Paris ? Pourquoi avoir rejoint Douai ?

• 5 avril 1837, Douai [Nord] : Pierre Jacques COINDON, cordonnier, veuf de Aimable Rose Garnier, orphelin, épouse Marie Hyacinthe Joseph Duquesnoy, couturière à Douai, fille de coiffeur.

• 17 novembre 1848, Douai : Devenu veuf, toujours cordonnier, il s'éteint à 4 heures du matin à l'hôpital de la ville.

Dernière mise à jour : 22 janvier 2017