COLLOT, Nicolas (1722-ca 1781)

Bien qu’exerçant une activité commerciale, le Champenois Nicolas COLLOT, fils d'organiste, touche plus d'une trentaine d'années durant l'orgue de la paroisse Saint-Alpin de Châlons, au cœur de la cité. Décédé en 1781, l'une de ses filles prend sa relève.

• 7 décembre 1722, Châlons [-en-Champagne] [Marne]: Nicolas COLLOT voit le jour. Il est fils de Philippe COLLOT, qui sera maître de danse et organiste, et de Marguerite Jeanson.

• 25 février 1737 : Organiste de Saint-Alpin. [à compléter] d'où vient l'info??

• 20 juillet 1751, Châlons  : C'est en l'église de Notre-Dame qu'a lieu le mariage de Nicolas COLLOT, âgé d'environ 25 ans, de la paroisse st-Alpin avec Jeanne Boullé, âgée de 28 ans. Près de 15 personnes signent l'acte de mariage dont les époux et Jean Sailly "libraire" cousin du mari. À cette date, Philippe COLLOT et Marguerite Janson sont décédés.

• 1752-1761, Châlons : Sept enfants au moins sont baptisés paroisse Saint-Alpin. Il s'agit de Marie-Madeleine (8 juillet 1752), Marie Madeleine Jeanne (26 juin 1754), Jacques Agnan (17 novembre 1755), Marie Marguerite (2 février 1758), Marie Anne (27 avril 1759), Augustin (5 octobre 1760) et Edmée (14 novembre 1761).

• 26 novembre 1753, Châlons : Le mariage de Jean François Joseph Cadet de Baupré avec Élisabeth Joseph Vitas  est célébré en l'église paroissiale saint-Alpin. Le père de l'époux  -Jean-Baptiste Cadet - est dit "machiniste". Plusieurs témoins sont mentionnés dont Nicolas COLLOT "organiste en cette paroisse" et le musicien de la cathédrale LAHAMÉE. Les signatures sont nombreuses.

• 28 mai 1757, Châlons : Un Nicolas COLLOT, maître de danse, signe l'acte de baptême, célébré en l'église de La Trinité, de Marie Élisabeth, fille de François Cadet de Beaupré et d'Élisabeth Vitas. Le père de l'enfant, qui fait partie du monde du spectacle (sans doute auteur et directeur d'une troupe de théâtre), a tout naturellement choisi le futur parrain dans le monde des arts où lui-même évolue. Est-ce l'organiste de Saint-Alpin.

• De 1760 au moins-jusque vers 1780 : Les confrères du Saint-Sacrement rétribuent l'organiste COLLOT et son souffleur (parfois une souffleuse) pour leur participation aux fêtes de la confrérie lors de l'octave de la Fête-Dieu. La confrérie qui est établie en l'église Saint-Alpin, rassemble à cette occasion un très grand nombre de châlonnais, parmi lesquels, dès les années 1750, apparait le patronyme COLLOT (COLLOT "le jeune" en 1754). Après le décès de COLLOT, sa veuve reste membre de la confrérie. Il est difficile de dire qui touche l'orgue les années suivantes : il est possible qu'il ait été repris tout de suite par une [des ?] femme de la famille. Une demoiselle COLLOT n'est clairement identifiée en tant qu'organiste qu'en 1788.

• 15 mars 1777, Châlons : Nicolas COLLOT est présent et signe à la sépulture, paroisse saint-Alpin, de sa fille Edmée (décédée la veille, à l'âge de 15 ans et demi). Le père est mentionné en tant que "m^d fayencier". Augustin, frère de la jeune défunte, est témoin et signe au côté de son père.

• 20 juin 1781, Châlons : Nicolas COLLOT qui est qualifié de "marchand", décède paroisse saint-Alpin. Le lendemain, son fils, mais aussi un certain Delestrée "marchand académicien", sont témoins de sa sépulture et signent. La présence de ce second témoin est sans doute significative du milieu dans lequel l'ancien organiste et sa famille évoluaient. L'acte de décès de sa veuve en 1789 mentionne Nicolas en tant qu'ancien "marchand et organiste".

• 1804 : L'acte de décès de son fils Augustin (décédé le ... 1804), mentionne son père défunt en lui associant la profession d'organiste.

Mise à jour : 17 décembre 2021