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Pour citer Muséfrem
DEVAUX, Pierre (1775- fl.)
Autre(s) forme(s) du nom : DEVEAUX
DEVEAU
DEVAULT
Date(s) : 1775 /
Un modeste chantre de village, dans le Maine. Qui n'avait aucune chance de sortir de l'anonymat... d'où l'ont tiré une mention du curé dans le registre de la paroisse... et le chantier Muséfrem ! Paroissien de Sainte-Sabine (env. 20 km au nord du Mans), Pierre DEVAUX vient à partir d'octobre 1775 chanter à l'église de Poché, micro village voisin (situé à 1,5 km).
Il n’y avait jamais eu dans cette église de Poché, "de tems immémorial", que des messes basses, "parce qu’il n’y avoit ni livre de chant, ni chantre". René Hulot, ancien vicaire de Sainte-Sabine, est devenu curé de Poché à la fin de l'été 1774. Durant l'année qui suit, il réussit à obtenir de l'évêque "gratis le livre du chant des Messes". À la demande du nouveau curé, Pierre DEVAUX vient chanter chaque dimanche à Poché "avec plaisir et assidûment". La famille de ce Pierre DEVAUX semble avoir habité un peu à l'écart du village, à mi-chemin entre l'église de Poché et celle de Sainte-Sabine.
En 1775, trois Pierre Devaux sont implantés à Sainte-Sabine. Le premier a 49 ans, le second, son fils en a 23, et le 3ème, neveu du premier, en a 16. Si à 16 ans, on peut penser que la voix du troisième n'est pas assez formée, il est difficile de savoir lequel des deux autres est venu chanter les dimanches et fêtes à Poché.
Pierre DEVAUX père est né le 22 janvier 1726, s'est marié une première fois, avec Louise Féau, le 13 juillet 1750, puis une seconde fois, avec Marie-Magdelaine Moreau, le 18 janvier 1771. Il est généralement qualifié de bordager. Christiane Palasset (de Poché), sur le site http://www.lavoixdepoche.eu/ considère que c'est sans doute lui le chantre de Poché.
Pierre DEVAUX fils est né le 24 janvier 1752. Il se marie avec Anne Levrard, fille de bordager, le 30 mai 1774. Lors du baptême de leur premier enfant, en février 1775, il est lui aussi dit bordager. Il pourrait tout aussi bien être le chantre de Poché, probablement plus vaillant que son père pour s'y déplacer chaque dimanche et pour y mener le chant seul (voire pour y former progressivement quelques voix masculines pour étoffer le lutrin). Son père, quant à lui, chantant toujours en l'église paroissiale de Sainte-Sabine, sa paroisse de résidence dont il est chantre depuis longtemps...
C'est, finalement, l'hypothèse qui semble la plus recevable.
D'autres Devaux sont mentionnés dans le registre paroissial en tant que "sacristes" : comme chez Louis SIMON, on est donc bien là en présence d'une famille dans laquelle on est au service de la paroisse, sous plusieurs formes, dont le chant d'église.
En 1905, on recensait encore à Poché un "curieux livre" de plain-chant manuscrit donné à la paroisse en 1759 par René Poirier curé de Saint-Martin de Poché, prédécesseur immédiat du curé Hulot.
Mise à jour : 23 septembre 2015