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Pour citer Muséfrem
GAILLARD, Jean Claude (1729-1780 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : GAILLIARD
Date(s) : 1729-1-4 / 1780 ap.
Né à Besançon, Jean-Claude GAILLARD est d’abord musicien haute-contre à Mâcon puis Poitiers, avant d'exercer comme maître de musique à Sorèze, en Haut-Languedoc, où sa trace se perd.
• 4 janvier 1729, Besançon : Né le même jour au matin, Jean-Claude GAILLARD est baptisé à Notre-Dame de Jussa-Mouthier. Fils de Denis Gaillard, marchand, et de Jeanne-Françoise Cornette (Cornet), il est le quatrième enfant d’une fratrie qui en comptera 16. Ses parrain et marraine sont qualifiés d'"honnêtes" par le rédacteur de l'acte de baptême.
• [1736-1746 environ] : On peut faire l'hypothèse que Jean-Claude GAILLARD a été formé à la musique dans une maîtrise d'enfants de chœur. Probablement dans sa ville natale ? Le dépouillement des registres capitulaires de la cathédrale de Besançon permettra peut-être de documenter cette hypothèse.
• 4 juillet 1746, Mâcon [Saône-et-Loire] : Le chapitre de la cathédrale Saint-Vincent reçoit "pour haute contre Mr Jean-Claude GAILLARD, à 200 livres d’appointements, avec les distributions et fondations, à commencer du 1er du mois". Il prend la suite d'un organiste et haute contre resté anonyme dans le registre capitulaire reçu le 26 janvier 1746 à 350 livres par an, et qui avait lui-même pris la suite du sieur ROCH, reçu haute-contre à 350 livres de gages le 12 juillet 1745. Les chanteurs haute-contre ne restent pas longtemps à Mâcon ! On remarque que Jean-Claude GAILLARD n'aura que 200 livres de fixe, peut-être parce qu'il est clerc et que, de ce fait, il a droit aux distributions et aux fondations... Il s'agit probablement de son premier poste : il a 17 ans et demi. Le maître de musique est alors Joseph BELOT.
• 28 janvier 1747, Mâcon : Après sept mois de test, le jeune homme semble donner satisfaction au chapitre, qui lui accorde 45 livres de gratification et qui charge un chanoine "de luy faire faire un sureplis pour assister au chœur".
• 27 juin 1747 : "Joannes GAILLIARD" figure à la dernière place dans la liste des "distributaires" dressée à l'occasion du chapitre général de Saint-Vincent de Mâcon.
• 26 juin 1749, Mâcon : Il en va de même encore lors de ce chapitre général, sans prénom. On le perd ensuite de vue, le registre capitulaire ne le mentionne plus.
• 8 mars 1755, Tours : Le maître de musique de la collégiale Saint-Martin, Joseph AYRAULT, dit NEUVILLE, est chargé par le chapitre de répondre au sieur GAILLARD qui a offert ses services en qualité de haute-contre. Son prénom n'est pas donné, mais la tessiture et la date correspondent bien à Jean-Claude GAILLARD.
• 10 avril 1755 : Le fabricier de la collégiale lui versera 96 livres car le chapitre ne veut pas le garder à son service en raison de sa voix qui ne convient pas ; il était en place depuis quinze jours, soit depuis environ le 25 mars.
• 8 janvier 1756, Poitiers [Vienne] : Jean-Claude GAILLARD, de Besançon, musicien, épouse Mathurine-Thérèse Baruteau, veuve d’André BOSSU, musicien de la paroisse Notre-Dame-la-Petite. Le père du futur époux est représenté par Louis BOURGEOIS, musicien. Son épouse est originaire d’Angoulême. Leurs témoins sont, outre le porteur de procuration du père du marié, le sieur Dubois horloger, et messieurs Joly et Gautier.
• [Vers 1779], Sorèze [Tarn] : Jean-Claude GAILLARD devient maître de musique à l’école de l’abbaye de Sorèze. Il a pour collègues : AZAÏS, BARBA, BECQUÉ, BORIES, CARETTE, DARDEAU, FAY, GOUZY, GRASSY, ROBERTY, TRILLE.
• 14 novembre 1780, Sorèze : Jean-Claude GAILLARD est le parrain de Jean-Claude-Isidou (Isidore) Bécqué (Sorèze, 14 novembre 1780-St-Girons, 16 mai 1851), fils de François BECQUÉ.
Sa trace se perd ensuite…
Mise à jour : 5 novembre 2021