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GALLIOT, Jean-Baptiste (ca 1714-1791)
État civil
NOM : GALLIOT     Prénom(s) : Jean-Baptiste     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : GAILLOT
Date(s) : 1714 ca  / 1791-3-23 
Notes biographiques

Jean-Baptiste GALLIOT est pendant plus de quarante années l'un des chantres exerçant au service de l'église collégiale et paroissiale Saint-Symphorien de Reims, en Champagne. En 1790, il s'est retiré du service depuis peu et touche une petite pension de retraite.

• [1714] : Jean-Baptiste GALLIOT, fils de Pierre et de Perrette Joubert, voit le jour.

• 12 novembre 1748, Reims [Marne] : Il convole paroisse Saint-Jacques avec Martine Hennequin et signe au bas de l'acte "J.Bte Galliot". Aucun baptême d'enfants n'a été relevé par la suite.

• 1764-1787, Reims : On relève sa signature à de nombreuses reprises comme chantre dans le registre des sépultures de l'Hôpital Saint-Marcoul même s'il n'y est pas attaché. Sa première signature est relevée à la date du 30 avril 1764 aux côtés de celle de Pierre GALICHÉ, la dernière est repérée le 31 janvier 1787.Entre le 5 juillet 1769 et 1787, il est présenté comme comme chantre de la collégiale Saint-Symphorien, sans doute détaché pour venir faire le service à l'Hôpital puisque c'est un des chanoines de cette collégiale qui accompagne les défunts de l'établissement au cimetière.

• 5 juillet 1769, Reims : Jean-Baptiste GALLIOT, chantre de la collégiale Saint-Symphorien, signe au bas de l'acte d'inhumation au cimetière de l'hôpital Saint-Marcoul de sa nièce Marie Anne Lecocq, fille de Claude Lecocq, maître tonnelier, il demeure paroisse st-Jacques.

• 1776-1789, Reims : Les comptes de la paroisse Saint-Symphorien dont l'autel se trouve au sein de la collégiale éponyme ont été conservés. GALLIOT dessert comme les trois autres chantres les deux établissements. En 1776, GALLIOT [orthographié GAILLOT] reçoit un fixe de 44 livres 10 sols de la paroisse et il est mentionné en seconde place après Jean LOBREAU reçu en 1755. Il partage avec les autres intervenant des distributions provenant des fondations et la somme de 15 livres 18 sols 6 deniers "pour les processionnaux et autres articles detaillés en son memoire et quittances"; au même la somme de 4 livres 8 sols 6 deniers "pour avoir mis au net le reglement concernant l'etablissement du bureau d'administration de la paroisse et pour avoir ecrit le tarif suivant son memoire et quittances". En 1779, les gages annuels de la paroisse semblent tomber à 30 livres 10 sols.Suivant une quittance du 28 décembre 1781, il perçoit 32 livres 10 sols dont 12 livres pour ses gages, 20 livres pour la fondation de mr Petit et 10 sols pour assistance aux vigiles le jour de la Toussaint. En 1784, il perçoit en deux versements 42 livres et 10 sols comme "premier chantre pour ses gages de sa part de legs & de la petite fondation de M.Petit pour chanter le Stabat & l'acquis des autres fondations". Une délibération du bureau de la fabrique paroissiale du 30 décembre 1788 lui octroie la somme de 22 livres 2 sols "pour les deux derniers quartiers de l'année 1788 pour sa place de premier chantre dont on lui a conservé les revenus malgré la retraite a raison de ses longs services qu'il a rendu a la paroisse". En 1789, il perçoit encore 32 livres de retraite.

• 27 juillet 1778, Reims : Les "Affiches, Annonces & avis divers de Reims et généralité de Champagne" [n°30] annoncent la "Vente par Jean-Baptiste Gaillot, Chantre de l'Eglise de Saint Symphorien, demeurant à Reims, Claude Le Gros, Maçon , demeurant à Paris, & Marie-Nicolle Gaillot, sa femme, Jacques Le Bas, Marchand à Buzanci , Christophe Bertrand, Cordonnier , Se Jeanne-Louise Lebas, sa femme, Marie-Jeanne Le Bas, fille majeure, demeurante à Paris .Pierre Le Bas, garçon majeur, & Marguerite Le Bas , fille majeure , demeurants à Reims , héritiers de Jacques Gaillot, Tailleur, demeurant à Brieul [localité que nous ne parvenons pas à identifier] & de Marie Nicolle Gaillot, fille majeure, demeurant à Reims, de maison, jardins & autres héritages, moyennant 1059 liv. 7 s. 6 d. par contrat du 2 Juin 1778, déposé le 27 dudit mois". Ces biens sont situés dans le ressort du bailliage de Sainte-Menehould.

• 21 juillet 1785, Reims : Maître écrivain, âgé de 70 ans, veuf en premières noces de Martine Hennequin, il se remarie paroisse Saint-Jacques avec Louise Sophie Adélaïde Manceau, âgée de 34 ans, de la paroisse de Damery.

• 18 juillet 1787, Reims : Leur fils Alexis Jean-Baptiste est baptisé paroisse Saint-Jacques. Jean-Baptiste GALLIOT est présenté comme "bourgeois de Reims".

• 25 mars 1791, Reims : inhumation au cimetière de la paroisse Saint-Jacques de Jean-Baptiste GALLIOT, ancien chantre de l’Église collégiale et paroissiale de St-Symphorien de cette ville, décédé le 23, âgé d'environ 77 ans, en présence de Jean-Baptiste Leseur, son beau-frère, de la paroisse st-Pierre et Nicolas Landes, de la paroisse st-Timothée.

Mise à jour : 13 mars 2022

Sources
Affiches, Annonces & avis divers de Reims et généralité de Champagne ; F-Ad51/ 2E 534/ 73 ; F-Ad51/ 2E 534/ 83 ; F-Ad51/ 2E 534/ 84 ; F-Ad51/ 2G 2172 ; F-Ad51/ GG 249

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