MARTIN, Charles Antoine, le fils (1777-1848)

En 1790, Charles Antoine MARTIN est l'un des enfants de chœur au service de la collégiale Saint-Quentin en la ville picarde de Saint-Quentin. À l'âge adulte, il exerce le métier de tailleur d'habits.

• 31 décembre 1777, Fresnes-Mazancourt, canton de Chaulnes [Somme] : Charles Antoine MARTIN, fils de Charles Antoine MARTIN et de Catherine Pouillart, voit le jour. les registres paroissiaux de cette époque n'existent plus.

• 1790, Saint-Quentin [Aisne] : Il est enfant de chœur de la collégiale Saint-Quentin où son père chante depuis 1778 la basse-contre.

• 10 octobre 1792, Laon [Aisne] : À la suite à sa pétition, le conseil permanent du Département lui octroie une gratification de 170 livres, celle ordinairement accordée aux enfants de chœur de la collégiale de Saint-Quentin (la délibération le rattache à la cathédrale de Soissons par erreur). C'est le maître de musique de l'ancienne collégiale de Saint-Quentin, Bernard JUMENTIER, qui lui a fournit une attestation.

• 27 mars 1797, Saint-Quentin : Charles Antoine MARTIN, fils mineur de Charles Antoine MARTIN, instituteur, et de Catherine Pouillart, de la commune d'Athies, se marie avec Joseph Hippolyte Lanien, fille majeure d'un marchand. On précise à cette occasion sa date et son lieu de naissance.

• 28 décembre 1808, Saint-Quentin : Il perd sa femme.

• 24 janvier 1809, Athies [Somme] : Il se remarie avec Marie Agnès Adélaïde Watelet [l'acte n'existe plus].

• 7 mai 1826, Saint-Quentin : Sa seconde épouse s'éteint.

• 9 janvier 1827, Saint-Quentin : Charles Antoine MARTIN, tailleur d'habits, épouse Louise Poulliart, originaire de Paris, âgée de 22 ans, "ouvrière d'apprêt".

• 7 mai 1836, Saint-Quentin : Charles Antoine MARTIN, 58 ans, tailleur d'habits, son époux, demeurant 24, rue Saint-Julien, et Isidore Pierson, 31 ans, tisserand, son beau-frère déclarent le décès survenu la veille de Louise Poulliart.

• 9 mars 1848, Saint-Quentin : Charles Antoine MARTIN s'éteint à 11 heures du matin à l'hospice général de la ville, mais il demeurait auparavant au n°22, rue du Pré. L'acte mentionne qu'il était journalier.

Mise à jour : 18 juillet 2022