MEYER, François Antoine Hubert, (fils) (1790-1811 ap.)

Né en 1790, le jeune François-Antoine-Hubert MEYER est tout à fait périphérique à l'enquête Muséfrem. Mais il présente l'intérêt d'être devenu musicien avant ses vingt ans, lui qui est fils d'un maître de musique et organiste devenu ensuite maître d'école.

• 9 décembre 1790, Gray [Haute-Saône] : Né le jour même, François-Antoine-Hubert MEYER est baptisé à Notre-Dame. Il est fils du sieur François-Antoine MEYER, "organiste de la paroisse de Gray", et d’Anne-Marie Zickel son épouse. On lui donne pour parrain un certain François-Antoine-Hubert-Louis Meyer, dont le lien de famille n'est pas précisé (oncle ?). Il est absent, et représenté par Jean-Claude COLSON, enfant de chœur. Ce dernier est l'un des trois enfants de chœur entretenus par la paroisse, dont son père est également le maître de musique.

• [À une date indéterminée, entre fin 1793 et 1811], Ensisheim, [Haut-Rhin] : La famille Meyer/Zickel quitte Gray pour s'installer à Ensisheim, en Alsace, à 160 km à l'est de Gray, où son père François-Antoine MEYER devient instituteur.

• Jusqu'en août 1811, Ensisheim [Haut-Rhin] : Le dossier militaire de François-Antoine MAYER (MEYER), "conscrit de 1811", indique que "son dernier domicile était à Ensisheim, profession musicien".

• 4 septembre 1811, Courbevoie : François-Antoine MAYER (MEYER) arrive au dépôt de "Courbevoy" et est incorporé deux jours plus tard comme voltigeur dans la Garde impériale sous le matricule 1923. Il est ainsi décrit : "Taille : 1,61, visage long, front haut, yeux gris, nez petit, bouche petite, mention rond, cheveux et sourcils châtains".

L'enquête reste à mener pour savoir ce qu'il devient ensuite.

Mise à jour : 30 janvier 2022