Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
REITTER, Jean Christophe (1791 av.-1817 av.)
Date(s) : 1791-2-14 av. / 1817-1-23 av.
Jean-Christophe REITTER est un musicien qui quitte l'armée au début de la Révolution française. Il est difficile à cerner puisque nous ignorons à la fois son âge et son lieu de naissance.
• 14 février 1791, Montauban : Jean-Christophe REITTER, musicien habitant la paroisse Saint-Jacques, épouse Marie Couderc, une Montalbanaise de cette même paroisse, fille de Marguerite Lagarde et d'un huissier à la Bourse déjà décédé. Qui est le marié? Un musicien "attaché au régiment du Languedoc" qui a obtenu son "congé définitif" le 12 janvier précédent et qui, jusqu'à cette date était en garnison à Montauban. Il est donc paroissien de Saint-Jacques depuis peu de temps. Mais d'où vient-il ? L'acte de mariage ne répond pas à cette question. Nous savons seulement que son père, Nicolas Reitter, porte-drapeau d'un régiment suisse, est en garnison à Rouen, et qu'il fait savoir son acquiescement au mariage de son fils par un acte passé devant notaires. Sa mère, Marie Brun, est déjà morte. Il n'est pas surprenant qu'aucun membre de la famille Reitter n'accompagne Jean-Christophe jusqu'à l'autel de Saint-Jacques. En revanche, il semble bénéficier d'une certaine attention de la part du personnel de l'évêché. C'est le greffier des insinuations ecclésiastiques du diocèse qui assiste le futur époux. Le troisième ban a été accordé et le rédacteur de l'acte prend la peine de nommer les trois signataires de l'attestation, ce greffier ainsi que le vicaire général et le secrétaire de l'évêque ainsi. En revanche, Marie Couderc se marie "de son chef".
• juin 1792, Montauban : "Jean REITTER musicien" appose sa signature à l'issue du baptême de François, le fils du musicien Charles MATHIEU qui, lui aussi, est un natif d'une région éloignée qui vient de se marier avec une Montalbanaise.
• 23 janvier 1817, Paris : REITTER et sa femme ont eu un fils prénommé Alexis qui prend épouse ce jour-là, dans l'église Sainte-Clotilde du septième arrondissement. Il est musicien aux gardes de Monsieur, frère du Roi. Mais nous ignorons ce qu'il est advenu de ses parents car ce mariage de 1817 ne nous est connu que par une reconstitution succincte d'état-civil réalisée après les incendies de 1871.
Mise à jour : 4 février 2022